Las la météo annonce de la pluie soutenue pour le matin. Je me prépare quand même en priant pour que la météo se trompe.
Elle s'est bien trompée mais dans l'autre sens, la matinée a duré jusqu'au début de l'aprem', et elle était accompagnée d'orage. J'ai l'habitude de dire que je suis pas en sucre, mais j'ai mes limites, surtout sur 220km prévus.
Frustré je décolle en milieu d'aprem. Je longe la voie verte de l'Isère, le ciel est encore chargé.
Voie Verte à proximité du bec de l'Échaillon par ll0zz, sur Flickr
On voit que la pluie a gorgé les labours, mais le soleil fait de belles promesses.
Voie Verte à proximité de Moirans par ll0zz, sur Flickr
Puis, au niveau de Saint Quentin, c'est le moment de quitter la voie verte pour une immonde bande cyclable le long de la départementale jusqu'à Tullins.
On devine qu'il a neigé pas très haut.
Saint Quentin par ll0zz, sur Flickr
Dans Tullins, le bourg est très moche sauf cette petite rue qui marque le début musclé de l'ascension au col.
Tullins par ll0zz, sur Flickr
Juste avant le col je me retourne pour profiter des dernières lueurs du jour sur la vallée de l'Isère.
Vers le Col de Parménie par ll0zz, sur Flickr
Ensuite plus de photos, il fait vraiment nuit. Je passe le col de Parménie, 571m selon la police, 578m selon les manifestants.
Je contourne la montagne pour revenir sur Tullins et faire le chemin en sens inverse.
La toute petite route très sinueuse et en très mauvaise état est pénible à la descente malgré mon éclairage puissant.
Pour la petite histoire je crève pour la première fois avec mes pneus (2500km), mais le tubeless tient ses promesses, le temps d'orienter la crevaison vers le bas et le préventif la colmate à peu près. J'ai l'impression d'avoir des petites fuites d'air, mais je n'aurai perdu qu'un bar une fois arrivé (je n'avais pas emmené de pompe).
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