Joli joli ! Si je comprends bien, le Croix de Fer est un vrai cx, puisque sa géométrie ressemble beaucoup au Transition. Tu fais quand même de grosses sorties routes avec ?
Ce Croix de Fer est mon seul et unique vélo de route.
C'est un couteau suisse très polyvalent avec lequel je peux arsouiller avec les copains le dimanche matin en vallée de Chevreuse, l'utiliser tous les jours pour aller bosser (44 km AR) et faire des sorties longues. Pour l'instant mon max est de 150 km mais j'envisage quelques 200 dans les prochains mois.
J'avais prévu de le prendre aussi pour faire la Gravel66 qui s'est déroulée ce weekend mais un contretemps m'a empêché d'y participer.
Le vélo, ça peut faire mal aux jambes. Raison de plus pour ne pas se prendre la tête.
Passion :Psychologie, petits bolides, astronomie, zik, bouquins, les bières belges... Et encore bien d'autres trucs !
Vélo(s) Perso(s) :De toutes sortes !
Posté 02 mars 2015 à 11h47
Si un gravel apporte plus de confort qu'un CX, sa géométrie se rapproche plus d'un vélo de route. Après c'est vrai que dans l'offre actuelle, il y a de sacrés "veaux"
@loz : fondamentalement, je cherche un "presque vrai" vélo de route, mais assez solide pour sortir du bitume lisse. Les "gros" franchissements type cyclocross ne m'intéressent pas, ni les sorties dans la boue, mais ça n'empêche qu'il sera maltraité dans les chemins type forestiers, les pavés, les escaliers, etc.
J'utilise sûrement mal le terme gravel, qui est de toute façon un fourre-tout, mais ça permet d'expliquer que je ne veux pas d'un route exclusif et/ou élitiste, même s'il devra être capable de manger une sortie de 150 kms à l'occasion, comme celui de morbli !
Nouvelle alternative : le Soma Double Cross Disc
Xced, tu as justement posté ton Soma pendant que j'écrivais
Visiblement c'est l'un des cadres les mieux dotés côté dégagement !
J'en profite pour dire que ça ne me dérange pas que ce post devienne le post du gravel en général, puisque le sujet n'a jamais été abordé sur le forum je crois
Ce message a été modifié par Guss - 02 mars 2015 à 12h16.
Tiens, je ne connaissais pas : http://www.cotic.co..../escapade#frame
Les bases sont longues, puisqu'on peut mettre des pneus de 46mm.
Par contre l'acier utilisé est moins haut de gamme que chez Genesis il me semble.
Passion :Les vélo, les roues, le vin et les sports de combat.
Vélo(s) Perso(s) :Sunn, Q cycles, Borg, etc ...
Posté 24 mars 2015 à 12h46
loz, le 02 mars 2015 à 11h39, dit :
Je ne sais pas ce que tu cherches, mais un Gravel n'est pas un CX.
Le gravel est censé être stable et confortable là où le CX est censé être vif et explosif.
Le gravel aura donc des bases longues, et éventuellement une fourche couchée à gros déport...
Et des freins à disque visiblement ... Enfin un bon freinage, ce qui n'est pas le cas des CX ...
Mon Orangina est un Gravel ou un CX alors ???
"Touche pas à ma vague ...
La politesse, ça existe, trou du c.. !!!"
Bunker Weiss
J'avais hésité avec le Vaya, mais en effet il est plus typé vélo de voyage.
Le Warbird est sympa. Autre truc qui fait bien envie, les GT Grade
Laissez-moi encore un peu de temps et je mets le premier post à jour !
Yes le grade est chouette ! Je me demande meme si salsa n'à pas sorti le warbird carbon de façon anticipée pour pas se faire doubler par le spé diverge et le gt grade.
Je sais pas, mais le GT est assez bien placé en prix pour une grande marque. Dommage qu'il n'y ait pas de version acier, pas encore en tout cas. GT sait très bien faire avec l'acier !
Je découvre ou plus précisément je commence à comprendre mais c'est pas gagné ...
CX (C pour cyclo et X à prononcer cross en anglais ... cyclo cross ... j'ai pas fait le rapprochement tout de suite et je me demandais c'est quoi ce CX ... pas réveillé le garçon ...), bon un CX c'est un route avec des pneus 700 un poil plus gros et crantés pour aller dans les champs, ou tout au moins sortir du bitume, pouvoir prendre des bains de boue et goûter au plaisir d'un bon rinçage/nettoyage après sa sortie ...
Gravel, c'est pour aller sur des gravel roads (merci Krachy !). En gros un route avec des pneus 700 un poil plus gros et crantés ... pour faire des gravel roads donc ! Si je comprends bien une Gravel road c'est une route sans maccadam, en terre ou en gravillons et voire boueuse si on souhaite se refaire le teint ...
La différence entre Gravel et CX c'est le terrain ! hors bitume pour le CX et Gravel road pour le Gravel. J'ai bon là ?
Je découvre ou plus précisément je commence à comprendre mais c'est pas gagné ...
CX (C pour cyclo et X à prononcer cross en anglais ... cyclo cross ... j'ai pas fait le rapprochement tout de suite et je me demandais c'est quoi ce CX ... pas réveillé le garçon ...), bon un CX c'est un route avec des pneus 700 un poil plus gros et crantés pour aller dans les champs, ou tout au moins sortir du bitume, pouvoir prendre des bains de boue et goûter au plaisir d'un bon rinçage/nettoyage après sa sortie ...
Gravel, c'est pour aller sur des gravel roads (merci Krachy !). En gros un route avec des pneus 700 un poil plus gros et crantés ... pour faire des gravel roads donc ! Si je comprends bien une Gravel road c'est une route sans maccadam, en terre ou en gravillons et voire boueuse si on souhaite se refaire le teint ...
La différence entre Gravel et CX c'est le terrain ! hors bitume pour le CX et Gravel road pour le Gravel. J'ai bon là ?
La géométrie.
Un CX c'est fait pour des courses qui durent 1 heure, très intenses et très boueuses, ou ça tourne sec et ou il faut porter, d'ou les top tubes horizontaux. Les pneus sont limités à 33 mm. Typiquement pratiqué l'hiver en belgique.
Le gravel c'est plutôt pour des courses au long cours genre trans iowa (!) ou kanzas 200 (miles) sur des routes en gravier et en autonomie; donc plutôt des vélos confortables d'ou les fait que certains vélos de rando comme le vaya soient assez représentés.
J'ai choisi un gravel pour rouler loin, longtemps, dans le confort, sans jamais me laisser intimider par un chemin rugueux et/ou défoncé ou même une route en très mauvais état.
Je peux même prendre des raccourcis vraiment typés vtt si je veux. Bref, c'est le contraire d'un vélo "punchy", mais sa polyvalence en fait un vélo performant à sa manière.
Et puis ajouter des bagages sur un pur CX ne me viendrait pas à l'idée. Avec le gravel, c'est quelque chose que j'espère faire assez vite, en véritable mode voyage.
A mon avis, la pratique du gravel va se développer et trouver sa propre identité. Avec mon Croix de Fer, j'ai un sentiment de liberté assez jouissif, très différent de celui ressenti avec le vtt, mais peut-être encore plus fort
Vélo(s) Perso(s) :Definitive Dream On 2008 en 3*10
Posté 25 mars 2015 à 20h54
J'ai un peu de mal à saisir le concept du gravel road bike par ici, sachant qu'en France on n'a pas de gravel roads. On n'a d'ailleurs pas plus de mot français pour décrire une gravel road que pour nommer un gravel road bike.
C'est ainsi que la première course officielle de gravel bikes en France s'est déroulée ... sur des pistes DFCI, de la route et quelques petits passages en sentiers. Pas l'ombre d'une véritable gravel road.
Pour les détails, c'est ici :
Spoiler
Une gravel road est une vraie route, fréquentée par des vélos, certes, mais aussi et surtout par des voitures, des bus, des camions. Et souvent à la vitesse limite de 110 km/h. Ce n'est pas un chemin plein de graviers ! On lit parfois ce contre-sens (gravel traduit par gravier et gravel road par chemin de graviers) alors que c'est de la grave dont il s'agit, granulat très fin, de 0 à 0.2 mm. La gravel road n'a rien à voir avec un chemin de gravier, pas plus qu'elle n'a de rapport avec une piste de terre, boueuse ou caillouteuse ou un chemin de campagne fréquenté par les tracteurs.
Une piste est formée par le passage des humains, des troupeaux, des véhicules, voire des bulldozers. Le sol de la piste est le sol naturel, terre et donc boue à certains endroits, cailloux ou roche à d'autres, sable parfois, voire herbe, avec de l'eau qui traverse ou stagne, et n'est pas fréquentée par des camions ou des voitures à 110 km/h.
Une gravel road au contraire, ça se construit et c'est constituée de divers matériaux minéraux rapportés. Exactement comme une route classique, il faut décaisser le sol, aplanir la terre et la tasser puis chausser avec de la roche concassée, puis une couche intermédiaire et une couche de finition, qui n'est pas du goudron mais donc de la grave, mélange de granulat très fin et de poussières qui vont agglomérer le revêtement. Une gravel road est une voie de circulation inter-cités sur longues distances, pas un chemin de liaison ou une voie rurale pour aller à un hameau ou une ferme. C'est une voie faite pour supporter la circulation, elle est entretenue pour durer, elle est conçue pour drainer l'eau et ne pas créer de zones boueuses, puisque 100 % minérale elle ne contient pas de terre.
Ce style de route se rencontre en zones peu habitées de certains pays riches (USA, Australie, Islande, etc.) ou dans les pays pauvres où elle constitue la voie de circulation "normale", pas un endroit où on va s'amuser à rouler sans voitures autour. Les montées y sont régulières, la chaussée large, nivelée et le revêtement égalisé. Il n'y a pas de zones de pilotages, de passages défoncés, de grosses pierres au milieu, évidemment, puisque les camions empruntent les gravel road sur des centaines de km.
Je n'en ai jamais vu en France (ou sur une très courte distance), peut-être y en a-t-il en Belgique ou Suisse, je ne sais pas.
Un vélo fait pour rouler sur les gravel roads dans les pays où on en trouve, est donc essentiellement un vélo de route, mais qui accepte des pneus légèrement plus larges, mais lisses, pour tenir sur le sol légèrement plus meuble que du goudron. On le voit bien si on observe un Diverge, pédalier de route, pneus Specialized Roubaix Pro 700x30/32 quasi lisses.
Rien à voir donc avec un vélo de cyclocross qui évolue à fond sur un tout autre terrain, avec beaucoup de boue, de zones techniques de montées et de descentes courtes et pentues. Et sans camion.
Pour faire court, un cyclocross est conçu pour augmenter la vivacité, la réactivité et la motricité tout en évacuant rapidement la boue sans quelle ne gène freins, roues et transmission. Il est donc équipé de pneus avec crampons, le poids du cycliste est déporté sur la roue arrière. Bases plus longues que sur un route, angle du tube de selle bien plus petit, tube supérieur plus court, passages de roues importants, bases, haubans et fourreaux de fourches écartés, boitier de pédalier et haut de fourche plus hauts, tube diagonal placé plus haut, tube de direction très court en comparaison avec un cadre route de même taille. Ces spécificités n'ont pas leur place sur un gravel road bike, qui n'a pas a évacuer la boue, à avoir de la motricité, de la réactivité, et qui est plus proche d'un route que d'un cyclocross.
Certains gravel road sont même équipés de garde boue, chose qui serait risible sur un cyclocross, qui ne ferait pas 10 m sans être bloqué.
La confusion entre les deux ne viendrait-elle pas du fait que certaines marques américaines qui fabriquent des gravel road bikes les importent chez nous et que certains cyclistes ou vendeurs français associent gravel road avec piste, et donc boue ou zones défoncées ? On trouve même des articles sérieux qui nous expliquent que les gravel bikes sont faits pour rouler sur les chemins de terre...
Il y a aussi le cas des vélos à multiples usages, comme l'étaient nos demi-course et randonneuses jusqu'aux années 70, qui se situent au milieu de tout ça et sont parfois taxés de gravel bikes, mais n'en sont pas vraiment. Le Genesis Croix De Fer dont on parle plus haut, et ses imitations permettent de rouler en ville, sur la route, en forêt, en rando, en voyage. Ce ne sont pas de véritables cyclocross et ils sont moins exclusifs que les gravel bikes américains (qui sont des vélos de route un peu aménagés) et s'en sortent de partout sans être spécialisés dans un domaine. Si on n'achète qu'un vélo et qu'on roule de temps à autres sur chemins, en ville ou sur route avec le même vélo c'est un très bon choix, mais le terme de gravel bikes est galvaudé si on l'associe à ces vélos qui ne rouleront jamais sur une véritable gravel road.
Chez nous, le cycliste qui veut se faire de longues sorties hors bitume sera obligé d'emprunter des chemins forestiers, des sentiers, des pistes, et les DFCI par exemple en zone méditerranéenne. Et là, ce sont soit des zones boueuses (parce qu'il n'y a justement pas le revêtement, la grave) soit des pistes souvent pleines de crevasses, de trous, de pierres, pas le sol régulier de la gravel road américaine. On arrive vite à la limite des pneus lisses de 32 mm de largeur et le cintre de route n'étant pas le plus performant quand on a un peu de pilotage à faire, ça interdit d'emprunter des singles sauf à être un as du cyclocross.
Bref, pour faire des sorties totalement ou majoritairement hors bitume chez nous, il faut rouler sur des pistes, ou sur des chemins forestiers de toutes sortes, ou sur les chemins de vignes ou de champs et s'amuser à prendre quelques singles.
Et là, un VTT tout rigide (ça existe depuis 30 ans et ça revient) chaussé de pneus de 1.8 à 2" passera mieux qu'un pur gravel bike, à mon avis. Et on peut jouer ailleurs avec.
Je me demande donc quel est l'usage que font, en France, les acheteurs de vélos estampillés gravel bikes, étant entendu qu'ils n'empruntent pour leur majorité, jamais de véritables gravel roads. Est-ce de la route voire de la ville et très rarement un chemin carrossable (mais là, un vélo route avec pneus de 25 ou 27 mm suffit), ou est-ce de longs km de pistes défoncées ou de singles faciles, sans marche ou saut (là ou le VTT rigide passe mieux ou aussi bien), ou bien y a-t-il quelque part en France des gravel roads de plusieurs dizaines ou centaines de km qui permettraient à ces vélos d'exprimer leur potentiel ?
J'ai un peu de mal à saisir le concept du gravel road bike par ici, sachant qu'en France on n'a pas de gravel roads. On n'a d'ailleurs pas plus de mot français pour décrire une gravel road que pour nommer un gravel road bike.
C'est ainsi que la première course officielle de gravel bikes en France s'est déroulée ... sur des pistes DFCI, de la route et quelques petits passages en sentiers. Pas l'ombre d'une véritable gravel road.
Pour les détails, c'est ici :
Spoiler
Une gravel road est une vraie route, fréquentée par des vélos, certes, mais aussi et surtout par des voitures, des bus, des camions. Et souvent à la vitesse limite de 110 km/h. Ce n'est pas un chemin plein de graviers ! On lit parfois ce contre-sens (gravel traduit par gravier et gravel road par chemin de graviers) alors que c'est de la grave dont il s'agit, granulat très fin, de 0 à 0.2 mm. La gravel road n'a rien à voir avec un chemin de gravier, pas plus qu'elle n'a de rapport avec une piste de terre, boueuse ou caillouteuse ou un chemin de campagne fréquenté par les tracteurs.
Une piste est formée par le passage des humains, des troupeaux, des véhicules, voire des bulldozers. Le sol de la piste est le sol naturel, terre et donc boue à certains endroits, cailloux ou roche à d'autres, sable parfois, voire herbe, avec de l'eau qui traverse ou stagne, et n'est pas fréquentée par des camions ou des voitures à 110 km/h.
Une gravel road au contraire, ça se construit et c'est constituée de divers matériaux minéraux rapportés. Exactement comme une route classique, il faut décaisser le sol, aplanir la terre et la tasser puis chausser avec de la roche concassée, puis une couche intermédiaire et une couche de finition, qui n'est pas du goudron mais donc de la grave, mélange de granulat très fin et de poussières qui vont agglomérer le revêtement. Une gravel road est une voie de circulation inter-cités sur longues distances, pas un chemin de liaison ou une voie rurale pour aller à un hameau ou une ferme. C'est une voie faite pour supporter la circulation, elle est entretenue pour durer, elle est conçue pour drainer l'eau et ne pas créer de zones boueuses, puisque 100 % minérale elle ne contient pas de terre.
Ce style de route se rencontre en zones peu habitées de certains pays riches (USA, Australie, Islande, etc.) ou dans les pays pauvres où elle constitue la voie de circulation "normale", pas un endroit où on va s'amuser à rouler sans voitures autour. Les montées y sont régulières, la chaussée large, nivelée et le revêtement égalisé. Il n'y a pas de zones de pilotages, de passages défoncés, de grosses pierres au milieu, évidemment, puisque les camions empruntent les gravel road sur des centaines de km.
Je n'en ai jamais vu en France (ou sur une très courte distance), peut-être y en a-t-il en Belgique ou Suisse, je ne sais pas.
Un vélo fait pour rouler sur les gravel roads dans les pays où on en trouve, est donc essentiellement un vélo de route, mais qui accepte des pneus légèrement plus larges, mais lisses, pour tenir sur le sol légèrement plus meuble que du goudron. On le voit bien si on observe un Diverge, pédalier de route, pneus Specialized Roubaix Pro 700x30/32 quasi lisses.
Rien à voir donc avec un vélo de cyclocross qui évolue à fond sur un tout autre terrain, avec beaucoup de boue, de zones techniques de montées et de descentes courtes et pentues. Et sans camion.
Pour faire court, un cyclocross est conçu pour augmenter la vivacité, la réactivité et la motricité tout en évacuant rapidement la boue sans quelle ne gène freins, roues et transmission. Il est donc équipé de pneus avec crampons, le poids du cycliste est déporté sur la roue arrière. Bases plus longues que sur un route, angle du tube de selle bien plus petit, tube supérieur plus court, passages de roues importants, bases, haubans et fourreaux de fourches écartés, boitier de pédalier et haut de fourche plus hauts, tube diagonal placé plus haut, tube de direction très court en comparaison avec un cadre route de même taille. Ces spécificités n'ont pas leur place sur un gravel road bike, qui n'a pas a évacuer la boue, à avoir de la motricité, de la réactivité, et qui est plus proche d'un route que d'un cyclocross.
Certains gravel road sont même équipés de garde boue, chose qui serait risible sur un cyclocross, qui ne ferait pas 10 m sans être bloqué.
La confusion entre les deux ne viendrait-elle pas du fait que certaines marques américaines qui fabriquent des gravel road bikes les importent chez nous et que certains cyclistes ou vendeurs français associent gravel road avec piste, et donc boue ou zones défoncées ? On trouve même des articles sérieux qui nous expliquent que les gravel bikes sont faits pour rouler sur les chemins de terre...
Il y a aussi le cas des vélos à multiples usages, comme l'étaient nos demi-course et randonneuses jusqu'aux années 70, qui se situent au milieu de tout ça et sont parfois taxés de gravel bikes, mais n'en sont pas vraiment. Le Genesis Croix De Fer dont on parle plus haut, et ses imitations permettent de rouler en ville, sur la route, en forêt, en rando, en voyage. Ce ne sont pas de véritables cyclocross et ils sont moins exclusifs que les gravel bikes américains (qui sont des vélos de route un peu aménagés) et s'en sortent de partout sans être spécialisés dans un domaine. Si on n'achète qu'un vélo et qu'on roule de temps à autres sur chemins, en ville ou sur route avec le même vélo c'est un très bon choix, mais le terme de gravel bikes est galvaudé si on l'associe à ces vélos qui ne rouleront jamais sur une véritable gravel road.
Chez nous, le cycliste qui veut se faire de longues sorties hors bitume sera obligé d'emprunter des chemins forestiers, des sentiers, des pistes, et les DFCI par exemple en zone méditerranéenne. Et là, ce sont soit des zones boueuses (parce qu'il n'y a justement pas le revêtement, la grave) soit des pistes souvent pleines de crevasses, de trous, de pierres, pas le sol régulier de la gravel road américaine. On arrive vite à la limite des pneus lisses de 32 mm de largeur et le cintre de route n'étant pas le plus performant quand on a un peu de pilotage à faire, ça interdit d'emprunter des singles sauf à être un as du cyclocross.
Bref, pour faire des sorties totalement ou majoritairement hors bitume chez nous, il faut rouler sur des pistes, ou sur des chemins forestiers de toutes sortes, ou sur les chemins de vignes ou de champs et s'amuser à prendre quelques singles.
Et là, un VTT tout rigide (ça existe depuis 30 ans et ça revient) chaussé de pneus de 1.8 à 2" passera mieux qu'un pur gravel bike, à mon avis. Et on peut jouer ailleurs avec.
Je me demande donc quel est l'usage que font, en France, les acheteurs de vélos estampillés gravel bikes, étant entendu qu'ils n'empruntent pour leur majorité, jamais de véritables gravel roads. Est-ce de la route voire de la ville et très rarement un chemin carrossable (mais là, un vélo route avec pneus de 25 ou 27 mm suffit), ou est-ce de longs km de pistes défoncées ou de singles faciles, sans marche ou saut (là ou le VTT rigide passe mieux ou aussi bien), ou bien y a-t-il quelque part en France des gravel roads de plusieurs dizaines ou centaines de km qui permettraient à ces vélos d'exprimer leur potentiel ?
Effectivement on peut voir voir un gravel comme un vtt tout rigide avec un cintre route et des semi slicks, pour rouler la ou un vtt ''moderne'' (tout suspendu etc..) serait de trop et un pur route trop fragile. Une sorte de vtc ++ en somme.
Quand à l'absence de lexique pour décrire tout ça, je fais confiance aux marketeux pour trouver qq chose.
Ce message a été modifié par pepere - 26 mars 2015 à 07h06.
Vélo(s) Perso(s) :Definitive Dream On 2008 en 3*10
Posté 26 mars 2015 à 16h22
pepere, le 26 mars 2015 à 07h00, dit :
Effectivement on peut voir voir un gravel comme un vtt tout rigide avec un cintre route et des semi slicks, pour rouler la ou un vtt ''moderne'' (tout suspendu etc..) serait de trop et un pur route trop fragile. Une sorte de vtc ++ en somme.
Quand à l'absence de lexique pour décrire tout ça, je fais confiance aux marketeux pour trouver qq chose.
Béh, c'est un peu le contraire que j'ai voulu écrire : un gravel bike est un vélo de route pour sol plus meuble que le goudron (un revêtement qui n'existe pas en France), il a une géométrie très proche d'un route classique, une transmission de route, des pneus lisses et n'est pas vraiment fait pour s'amuser sur les pistes défoncées, la boue, les voies pour tracteurs, les sentiers pentus, la caillasse, l'argile glissante, le sable, la terre et es rochers, ou autres zones très légèrement techniques, lieux où un vtt tout rigide avec pneus plus larges et plus cramponnés passera très facilement.
Par contre, dans les pays où on trouve de longues routes en gravel, ok pour les prendre à pleine vitesse sur un gravel bike, là où un vtt rigide sur gros pneus sera pataud et lent.
Et pour réitérer ma question, où rouler en France quand on a un gravel road bike ?
Béh, c'est un peu le contraire que j'ai voulu écrire : un gravel bike est un vélo de route pour sol plus meuble que le goudron (un revêtement qui n'existe pas en France), il a une géométrie très proche d'un route classique, une transmission de route, des pneus lisses et n'est pas vraiment fait pour s'amuser sur les pistes défoncées, la boue, les voies pour tracteurs, les sentiers pentus, la caillasse, l'argile glissante, le sable, la terre et es rochers, ou autres zones très légèrement techniques, lieux où un vtt tout rigide avec pneus plus larges et plus cramponnés passera très facilement.
Par contre, dans les pays où on trouve de longues routes en gravel, ok pour les prendre à pleine vitesse sur un gravel bike, là où un vtt rigide sur gros pneus sera pataud et lent.
Et pour réitérer ma question, où rouler en France quand on a un gravel road bike ?
Pas tout à fait d'accord sur ta vision de la finalité de ces vélos.
Géométrie proche d'un route: oui, pourquoi pas.
Transmission route: bah, c'est quoi une transmission route? Un dérailleur reste un dérailleur, on se contente d'adapter K7 et plateaux au relief rencontré et à ses propres possibilités
Pneus lisses: pas du tout d'accord. Un vélo typé gravel se caractérise plutôt par un dégagement important permettant de monter des pneus de plus large section, lisses ou cramponnés.
Ensuite en fonction des choix de transmissions et de pneus, on va s'amuser où on veut.
Je pense qu'il ne faut pas se fixer sur la dénomination "gravel" pour dire que ce type de vélo ne DOIT rouler que sur de la grave.
Là où je vois un énorme avantage aux vélos typé "gravel", c'est qu'au cours d'une même sortie on peut varier les plaisir, genre t'enquilles 30 km de route pour aller chercher un massif forestier. Tu t'éclates sur les pistes, chemins et autres DFCI. Puis tu rentres chez toi par la route, ou pas.
T'auras fait plusieurs dizaines de km avec un même vélo en variant les terrains de jeu.
En vélo de route simple, tu n'aurais pas pu aller sur les chemins et en VTT (même semi-rigide) tu te serais bien fait ch..er sur la route.
Ce message a été modifié par morbli - 26 mars 2015 à 16h52.
Le vélo, ça peut faire mal aux jambes. Raison de plus pour ne pas se prendre la tête.
Béh, c'est un peu le contraire que j'ai voulu écrire : un gravel bike est un vélo de route pour sol plus meuble que le goudron (un revêtement qui n'existe pas en France), il a une géométrie très proche d'un route classique, une transmission de route, des pneus lisses et n'est pas vraiment fait pour s'amuser sur les pistes défoncées, la boue, les voies pour tracteurs, les sentiers pentus, la caillasse, l'argile glissante, le sable, la terre et es rochers, ou autres zones très légèrement techniques, lieux où un vtt tout rigide avec pneus plus larges et plus cramponnés passera très facilement.
Par contre, dans les pays où on trouve de longues routes en gravel, ok pour les prendre à pleine vitesse sur un gravel bike, là où un vtt rigide sur gros pneus sera pataud et lent.
Et pour réitérer ma question, où rouler en France quand on a un gravel road bike ?
Pas tout à fait d'accord sur ta vision de la finalité de ces vélos.
Géométrie proche d'un route: oui, pourquoi pas.
Transmission route: bah, c'est quoi une transmission route? Un dérailleur reste un dérailleur, on se contente d'adapter K7 et plateaux au relief rencontré et à ses propres possibilités
Pneus lisses: pas du tout d'accord. Un vélo typé gravel se caractérise plutôt par un dégagement important permettant de monter des pneus de plus large section, lisses ou cramponnés.
Ensuite en fonction des choix de transmissions et de pneus, on va s'amuser où on veut.
Je pense qu'il ne faut pas se fixer sur la dénomination "gravel" pour dire que ce type de vélo ne DOIT rouler que sur de la grave.
Là où je vois un énorme avantage aux vélos typé "gravel", c'est qu'au cours d'une même sortie on peut varier les plaisir, genre t'enquilles 30 km de route pour aller chercher un massif forestier. Tu t'éclates sur les pistes, chemins et autres DFCI. Puis tu rentres chez toi par la route, ou pas.
T'auras fait plusieurs dizaines de km avec un même vélo en variant les terrains de jeu.
En vélo de route simple, tu n'aurais pas pu aller sur les chemins et en VTT (même semi-rigide) tu te serais bien fait ch..er sur la route.
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Là où je vois un énorme avantage aux vélos typé "gravel", c'est qu'au cours d'une même sortie on peut varier les plaisir, genre t'enquilles 30 km de route pour aller chercher un massif forestier. Tu t'éclates sur les pistes, chemins et autres DFCI. Puis tu rentres chez toi par la route, ou pas.
T'auras fait plusieurs dizaines de km avec un même vélo en variant les terrains de jeu.
En vélo de route simple, tu n'aurais pas pu aller sur les chemins et en VTT (même semi-rigide) tu te serais bien fait ch..er sur la route.
C'est exactement ce que je fais avec mon vélo de cx!
Et c'est marrant de voir la gueule des gars quand ils te voient descendre un sentier qu'ils prennent avec leur vélo d'enduro!
J'ai choisi un gravel pour rouler loin, longtemps, dans le confort, sans jamais me laisser intimider par un chemin rugueux et/ou défoncé ou même une route en très mauvais état.
Je peux même prendre des raccourcis vraiment typés vtt si je veux. Bref, c'est le contraire d'un vélo "punchy", mais sa polyvalence en fait un vélo performant à sa manière.
Et puis ajouter des bagages sur un pur CX ne me viendrait pas à l'idée. Avec le gravel, c'est quelque chose que j'espère faire assez vite, en véritable mode voyage.
A mon avis, la pratique du gravel va se développer et trouver sa propre identité. Avec mon Croix de Fer, j'ai un sentiment de liberté assez jouissif, très différent de celui ressenti avec le vtt, mais peut-être encore plus fort
Et est-ce que ce type de vélo te donnes envie de mettre tout à droite sur les bouts droits ? Parce que le vélo de route, c'est aussi ça, bien calé sur la selle, les mains en bas du guidon
Je sais que ce n'est pas ce pourquoi les Gravel sont conçus mais ça te titille un peu, non ?
Ce message a été modifié par Biloo - 27 mars 2015 à 19h49.
Non esiste montagna più alta di quella che non provi a scalare.
Vélo(s) Perso(s) :Definitive Dream On 2008 en 3*10
Posté 27 mars 2015 à 21h06
Vous considérez donc le Croix de Fer comme un gravel bike.
Résumons ce qui fait un Gravel Bike :
position typée course avec le boitier de pédalier assez bas ;
mais avec un empattement légèrement plus long que la moyenne pour la stabilité ;
donc un déport de fourche plus important pour la stabilité aussi ;
une position moins en arrière que sur un cyclocross pour améliorer la stabilité et le contrôle, position donnée par l'angle du tube de selle et la longueur des bases ;
position de l'avant du cycliste typée endurance par un tube de direction plus haut ;
passages de roues légèrement plus larges pour les pneus de 23 à 28 voire 30 mm.
Regardons donc objectivement ces caractéristiques sur un Croix de fer, taille 54, en comparaison avec un vélo de la même marque mais typé endurance et routes de toutes sortes, le Tour de Fer.
C'est édifiant :
Angle du tube de selle :
quasi identiques,
donc on regarde la longueur des bases :
Croix : 425 mm - Tour : 455 mm
Déport de fourche :
Croix 45 mm - Tour : 55 mm
Empattement
Croix: 1013 mm - Tour : 1061 mm
BB Drop :
Croix : 70 mm - Tour : 75 mm
Hauteur du tube de direction :
Croix : 130 mm - Tour : 145 mm
Le Croix de Fer a donc indéniablement un ADN de cyclocross, le cycliste est assis bien plus proche du moyeu arrière que sur un vélo fait pour être stable, c'est pour accroître la motricité dans la boue et pour délester l'avant afin de rendre le vélo plus vif, moins stable sur la route, certes, mais plus manœuvrable dans les circuits de cyclocross.
Il n'a pas un tube de direction haut, la position est donc faite pour attaquer, pas pour rouler aussi longtemps que sur un vélo typé endurance. C'est donc logiquement que Genesis le vend monté sur des pneus de cyclocross, alors que le Tour de Fer est vendu sur des pneu plus lisses.
Le croix de fer est étudié pour que l'Anglais (ou autre !) qui aime s'amuser sur les chemins de terre (donc de boue), les prés ou carrément les circuits de cyclocross le week end puisse aller en ville sur la même monture. Genesis communique d'ailleurs là-dessus, cette image est clairement un appel à sortir des routes, et celle-ci une illustration du cyclocross des villes.
Le Croix de Fer n'a donc pas à être directement considéré comme un gravel bike bien qu'il puisse rouler sur du gravel, sinon tout cyclocross devrait l'être. Il a de meilleures capacités de franchissements qu'un gravel bike sur la boue ou sur certains chemins de forêt, car le gravel bike n'est, lui, pas étudié pour être performant sur les chemins de terre, la boue ou le sol d'une forêt.
Mais le croix de fer (ou même un véritable cyclocross) sera lui aussi limité sur sol cassant, dans les descentes pleines de caillasses (cintre non adapté au pilotage). À moins d'être un pilote top et d'avoir repéré le parcours avant.
En Provence ou Alpes ou autre coin bien cassant, rouler hors des routes goudronnées, ce n'est pas emprunter des routes bien revêtues en grave, routes très rares ici. Le joli chemin qu'on emprunte en Gravel bike ou en Croix de Fer va sans doute au bout d'un km passer par des chemins boueux, argileux bien glissants, ou pleins de caillasses, avec parfois des ornières, des fortes pentes, du sable ou des rochers où le cintre droit et les pneus de 1.8 ou 2" seront des aides précieuses pour s'amuser sans se prendre la tête.
Avec un gravel bike, et même un cyclocross, on risque de se cantonner en off road à des tracés connus, voire des parcours types tracés par d'autres (tristesse !) afin de ne pas être contraint de rebrousser chemin ou de "rouler à pied".
L'aventure ne commence plus au bout de la route. On perd la liberté, qualité intimement liée au vélo et particulièrement au vélo destiné à sortir des routes goudronnées, puisqu'on ne sait pas si le chemin inconnu ou juste repéré sur une carte pourra être emprunté sans problème jusqu'au bout.
Je me pose donc la question (et j'aimerais lire une réponse) : où roulent les possesseurs de gravel bike chez nous ?
Ce message a été modifié par Velio - 27 mars 2015 à 21h21.
Vélo(s) Perso(s) :Definitive Dream On 2008 en 3*10
Posté 27 mars 2015 à 21h18
polo66, le 27 mars 2015 à 18h06, dit :
morbli, le 26 mars 2015 à 16h47, dit :
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Là où je vois un énorme avantage aux vélos typé "gravel", c'est qu'au cours d'une même sortie on peut varier les plaisir, genre t'enquilles 30 km de route pour aller chercher un massif forestier. Tu t'éclates sur les pistes, chemins et autres DFCI. Puis tu rentres chez toi par la route, ou pas.
T'auras fait plusieurs dizaines de km avec un même vélo en variant les terrains de jeu.
En vélo de route simple, tu n'aurais pas pu aller sur les chemins et en VTT (même semi-rigide) tu te serais bien fait ch..er sur la route.
C'est exactement ce que je fais avec mon vélo de cx!
Et c'est marrant de voir la gueule des gars quand ils te voient descendre un sentier qu'ils prennent avec leur vélo d'enduro!
Je passe aussi en (vtt) tout rigide là où d'autres ont la grosse artillerie et un équipement de cosmonautes, mais de là à penser qu'un gravel passerait, j'en doute. Il y a une limite dans les deux sens : ne pas sortir un DH pour quelques singles bien pentus mais sans saut ou marche, mais ne pas non plus dire qu'un vélo fait pour rouler vite sur une gravel road américaine et chaussé de pneus en 28 mm quasi lisses va passer dans le même single aussi bien qu'un vtt sur des 2".
Bref, je vois très bien où tu peux passer en cyclocross si tu maîtrises, je vois bien où les Américains peuvent rouler en gravel bike, mais j'ai encore du mal à savoir où pourrait rouler un Français en gravel bike sans avoir à se prendre le chou sur son parcours avant.