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FREINS pour FORTE-PENTE + FORTS DÉNIVELÉS Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   JeanThevenet 

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Posté 10 juin 2020 à 06h27

Bons jours à vous, qu'il reste à vivre...

FREINS À DISQUES ou FREINS À PATIN DE JANTE

Pour freiner forte et longtemps sur des forts dénivelés ne permettant pas de laisser rouler?

LONGÉVITÉ?

EST CE VRAIMENT FIABLE les FREINS À DISQUE?

Constatant qu'un loueur de vélo change les plaquettes des freins à disques une fois par semaine pour 3 descentes par jour = 15 descentes de la route de Bras Sec = 15 * 300m de dénivelé = 4500m de dénivelé négatif, je trouve que c'est peu, car je la descend presque tous les jours et change de patins de freins sur jante tous les 3 à 6 mois, soit entre 50 et 100km de dénivelé négatifs, ce qui ferait une longévité 10 fois plus élevée.
La descente est encore courte (pas de problème d'échauffement), mais la route pour descendre de 1200m à en bas est encore pire: il y a un virage tous les 60 mètres à peu près et c'est du 10%

Le fait que ce soit des vélo électriques et des "touristes" particulièrement peu soigneux explique que ça s'use carrément 10 fois plus vite? (par beau temps, les touristes ne font pas de vélo par mauvais temps)

Actuellement je ne fait que ce trajet "utilitaire", ce qui fait 300m de dénivelé par jour à redescendre, mais les descentes sont toutes trop raides pour compter sur l'effet parachute et généralement, il faut freiner, le pourcentage moyen étant de l'ordre de 10%, et souvent par temps humide, pluvieux. Je sais que peu de cylistes doivent rester debout sur les freins de long dénivelés, les cols des alpes étant très doux par rapport à ces routes c'est la résistance de l'air qui fait le travail (ou au contraire le contraire du travail puisque ça consiste à gaspiller de l'énergie en chaleur inutile, sauf si on a froid aux mains et qu'on prévoit de se les dégeler en touchant la jante).

Dans l'autre pays que je connais, descendre cette montagne expose à la même problématique: on ne peut pas compter sur l'effet parachute pour économiser les freins, et si on dépasse une vitesse trop importante, la chaleur produite fond la chambre dans la roue avec les patins classique, mais que se passe t'il avec 1 kilowatts à dissiper dans un frein à disque qui n'a pas le dixième de la masse d'une plaque électrique?

C'est curieux, les cyclistes n'en parlent pas, pourtant ils ne redescendent pas en parapente.
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Krystau 

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Posté 10 juin 2020 à 08h35

Tous les freins ne ce valent pas, comme tous les utilisateurs ne freinent pas de la même façon etc..

Pour la dissipation, les disques ne sont pas moins bien loti que les freins sur jante, cela serait même plutôt l'inverse ! L'échange thermique du disque en plutôt pas mal !
Sinon tu as aussi le système "Ice" de Shimano plaquette avec radiateur !

Après dans ton cas particulier, il faut probablement ne pas prendre les plus petits disques et d'avoir des freins et plaquettes de qualité !
Généralement les plaquettes "métales" sont plus endurante, mais il faut regarder au cas par cas toutes les plaquettes ne ce valent pas !!
[left][left][left][center]:-) à toi [/center][/left][/left][/left]
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   sirrus 

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Posté 10 juin 2020 à 08h42

Voir le messageJeanThevenet, le 10 juin 2020 à 06h27, dit :

Bons jours à vous, qu'il reste à vivre...

FREINS À DISQUES ou FREINS À PATIN DE JANTE

Pour freiner forte et longtemps sur des forts dénivelés ne permettant pas de laisser rouler?

LONGÉVITÉ?

EST CE VRAIMENT FIABLE les FREINS À DISQUE?

Constatant qu'un loueur de vélo change les plaquettes des freins à disques une fois par semaine pour 3 descentes par jour = 15 descentes de la route de Bras Sec = 15 * 300m de dénivelé = 4500m de dénivelé négatif, je trouve que c'est peu, car je la descend presque tous les jours et change de patins de freins sur jante tous les 3 à 6 mois, soit entre 50 et 100km de dénivelé négatifs, ce qui ferait une longévité 10 fois plus élevée.
La descente est encore courte (pas de problème d'échauffement), mais la route pour descendre de 1200m à en bas est encore pire: il y a un virage tous les 60 mètres à peu près et c'est du 10%

Le fait que ce soit des vélo électriques et des "touristes" particulièrement peu soigneux explique que ça s'use carrément 10 fois plus vite? (par beau temps, les touristes ne font pas de vélo par mauvais temps)

Actuellement je ne fait que ce trajet "utilitaire", ce qui fait 300m de dénivelé par jour à redescendre, mais les descentes sont toutes trop raides pour compter sur l'effet parachute et généralement, il faut freiner, le pourcentage moyen étant de l'ordre de 10%, et souvent par temps humide, pluvieux. Je sais que peu de cylistes doivent rester debout sur les freins de long dénivelés, les cols des alpes étant très doux par rapport à ces routes c'est la résistance de l'air qui fait le travail (ou au contraire le contraire du travail puisque ça consiste à gaspiller de l'énergie en chaleur inutile, sauf si on a froid aux mains et qu'on prévoit de se les dégeler en touchant la jante).

Dans l'autre pays que je connais, descendre cette montagne expose à la même problématique: on ne peut pas compter sur l'effet parachute pour économiser les freins, et si on dépasse une vitesse trop importante, la chaleur produite fond la chambre dans la roue avec les patins classique, mais que se passe t'il avec 1 kilowatts à dissiper dans un frein à disque qui n'a pas le dixième de la masse d'une plaque électrique?

C'est curieux, les cyclistes n'en parlent pas, pourtant ils ne redescendent pas en parapente.

Bonjour , là c'est vraiment un cas particulier , les vélos n'ayant pas de "frein moteur" seuls les disques ou jantes sont sollicités d'où une usure rapide ,je n'ai pas de solution miracle ,mais je pense qu'un disque de grand diamètre à l'avant 160 ou 180 et des plaquettes qui permettent de freiner court et fort (éviter de faire tangenter les plaquettes tout le temps pour que la température ne monte pas trop haut et user inutilement les plaquettes) devrait permettre d'allonger le temps de fonctionnement , sinon pour blaguer un peu :trainer une masse !!!!!!
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   Krystau 

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Posté 10 juin 2020 à 10h53

Voir le messagesirrus, le 10 juin 2020 à 08h42, dit :

Voir le messageJeanThevenet, le 10 juin 2020 à 06h27, dit :

Bons jours à vous, qu'il reste à vivre...

FREINS À DISQUES ou FREINS À PATIN DE JANTE

Pour freiner forte et longtemps sur des forts dénivelés ne permettant pas de laisser rouler?

LONGÉVITÉ?

EST CE VRAIMENT FIABLE les FREINS À DISQUE?

Constatant qu'un loueur de vélo change les plaquettes des freins à disques une fois par semaine pour 3 descentes par jour = 15 descentes de la route de Bras Sec = 15 * 300m de dénivelé = 4500m de dénivelé négatif, je trouve que c'est peu, car je la descend presque tous les jours et change de patins de freins sur jante tous les 3 à 6 mois, soit entre 50 et 100km de dénivelé négatifs, ce qui ferait une longévité 10 fois plus élevée.
La descente est encore courte (pas de problème d'échauffement), mais la route pour descendre de 1200m à en bas est encore pire: il y a un virage tous les 60 mètres à peu près et c'est du 10%

Le fait que ce soit des vélo électriques et des "touristes" particulièrement peu soigneux explique que ça s'use carrément 10 fois plus vite? (par beau temps, les touristes ne font pas de vélo par mauvais temps)

Actuellement je ne fait que ce trajet "utilitaire", ce qui fait 300m de dénivelé par jour à redescendre, mais les descentes sont toutes trop raides pour compter sur l'effet parachute et généralement, il faut freiner, le pourcentage moyen étant de l'ordre de 10%, et souvent par temps humide, pluvieux. Je sais que peu de cylistes doivent rester debout sur les freins de long dénivelés, les cols des alpes étant très doux par rapport à ces routes c'est la résistance de l'air qui fait le travail (ou au contraire le contraire du travail puisque ça consiste à gaspiller de l'énergie en chaleur inutile, sauf si on a froid aux mains et qu'on prévoit de se les dégeler en touchant la jante).

Dans l'autre pays que je connais, descendre cette montagne expose à la même problématique: on ne peut pas compter sur l'effet parachute pour économiser les freins, et si on dépasse une vitesse trop importante, la chaleur produite fond la chambre dans la roue avec les patins classique, mais que se passe t'il avec 1 kilowatts à dissiper dans un frein à disque qui n'a pas le dixième de la masse d'une plaque électrique?

C'est curieux, les cyclistes n'en parlent pas, pourtant ils ne redescendent pas en parapente.

Bonjour , là c'est vraiment un cas particulier , les vélos n'ayant pas de "frein moteur" seuls les disques ou jantes sont sollicités d'où une usure rapide ,je n'ai pas de solution miracle ,mais je pense qu'un disque de grand diamètre à l'avant 160 ou 180 et des plaquettes qui permettent de freiner court et fort (éviter de faire tangenter les plaquettes tout le temps pour que la température ne monte pas trop haut et user inutilement les plaquettes) devrait permettre d'allonger le temps de fonctionnement , sinon pour blaguer un peu :trainer une masse !!!!!!


Cependant il explique que pour réguler la vitesse en permanence, il est obliger de freiner en permanence, enfin je l'ai compris ainsi !!
[left][left][left][center]:-) à toi [/center][/left][/left][/left]
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   JeanThevenet 

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Posté 10 juin 2020 à 15h08

l'avantage est peut être que ça ne bouffe pas les jantes, la jante est usée après quelques centaines de kilomètres de dénivelés négatifs (environ 300), ça ne fait pas finalement pas tant que ça: à peu près 3 ans et les jantes sont mortes. j'ai déjà bouffé 2 paires de roues en 5 ans.

à voir donc si est intéressant les freins à disques sur VTT ou vélo gravel et mettre la priorité sur la qualité des freins...

c'est con que les vélos n'aient pas de freins moteur, ça pourrait être un alternateur qui recharge la batterie d'un vélo électrique: une partie de la charge de batteries serait récupérée à la descente, et ça serait une configuration intéressante pour un trajet avec montée allé descente retour.. Mais après, la technologie de l'électrique, les batteries, les métaux lourds, le budget, c'est une autre histoire...

une autre solution serait un frein magnétique, comme les camions!

Merci de vos réponses et de vos témoignages!

Ce message a été modifié par JeanThevenet - 10 juin 2020 à 15h11.

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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Krystau 

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Posté 10 juin 2020 à 17h12

Voir le messageJeanThevenet, le 10 juin 2020 à 15h08, dit :

l'avantage est peut être que ça ne bouffe pas les jantes, la jante est usée après quelques centaines de kilomètres de dénivelés négatifs (environ 300), ça ne fait pas finalement pas tant que ça: à peu près 3 ans et les jantes sont mortes. j'ai déjà bouffé 2 paires de roues en 5 ans.

à voir donc si est intéressant les freins à disques sur VTT ou vélo gravel et mettre la priorité sur la qualité des freins...

c'est con que les vélos n'aient pas de freins moteur, ça pourrait être un alternateur qui recharge la batterie d'un vélo électrique: une partie de la charge de batteries serait récupérée à la descente, et ça serait une configuration intéressante pour un trajet avec montée allé descente retour.. Mais après, la technologie de l'électrique, les batteries, les métaux lourds, le budget, c'est une autre histoire...

une autre solution serait un frein magnétique, comme les camions!

Merci de vos réponses et de vos témoignages!


Les freins à disque (de qualité) ont de nombreux avantages :
  • puissance avec une bonne constance
  • pas d'usure de jante et les disques restent bon marché
  • précision du freinage
  • pas de risque de surchauffe sur la jante et donc de risque d'éclatement des la jante, pneu , chambre

Pour avoir des système de récupération d'énergie il faut aller voir du coté VAE, mais cela ne serait pas aussi simple à récupérer cette énergie, en effet, il faut un stockage de l'énergie instantané pas aussi aisé à faire apparemment !

Le frein magnétique pourquoi pas, mais j'ai peur que cela soit très lourd, et de plus il faut toujours transformer l'énergie en quelque chose : en chaleur ou en mouvement ou en transformation chimique, etc....

Pour aller dans ton sens, un type à bricoler un HT avec des aimants pour freiner la roue ( juste pour le principe )
https://www.youtube....h?v=ywdDLe8kLvc
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   sirrus 

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Posté 10 juin 2020 à 17h29

Voir le messageJeanThevenet, le 10 juin 2020 à 15h08, dit :

l'avantage est peut être que ça ne bouffe pas les jantes, la jante est usée après quelques centaines de kilomètres de dénivelés négatifs (environ 300), ça ne fait pas finalement pas tant que ça: à peu près 3 ans et les jantes sont mortes. j'ai déjà bouffé 2 paires de roues en 5 ans.

à voir donc si est intéressant les freins à disques sur VTT ou vélo gravel et mettre la priorité sur la qualité des freins...

c'est con que les vélos n'aient pas de freins moteur, ça pourrait être un alternateur qui recharge la batterie d'un vélo électrique: une partie de la charge de batteries serait récupérée à la descente, et ça serait une configuration intéressante pour un trajet avec montée allé descente retour.. Mais après, la technologie de l'électrique, les batteries, les métaux lourds, le budget, c'est une autre histoire...

une autre solution serait un frein magnétique, comme les camions!

Merci de vos réponses et de vos témoignages!

Re bonjour ,si tu fais tout le temps le même parcours tu as une énoooooooorme solution qui te fera un entrainement exceptionnel :Le FIXIE !!!! Elle n'est pas bonne mon idée?????
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#8 L'utilisateur est hors-ligne   loz 

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Posté 11 juin 2020 à 00h17

Sur l'usure des jantes, la qualité des patins est cruciale. Une mauvaise gomme se laisse incruster de de débris / poussière / sable et se transforme rapidement en toile émeri.

Les gommes Koolstop saumon ont bonne réputation.

Il y a aussi le fait de rouler sous la pluie, mais ça ça dépend de sa pratique.
Patchamama t'appelle, bro
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   JeanThevenet 

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Posté 13 juin 2020 à 16h54

Citation

Re bonjour ,si tu fais tout le temps le même parcours tu as une énoooooooorme solution qui te fera un entrainement exceptionnel :Le FIXIE !!!! Elle n'est pas bonne mon idée?????


il y a trop de différence entre parcours plats et forte côte. Non, ça serait chiant. par contre, je pourrais traîner des masses, des sacs de composts venant de la forêt provenant des dizaines de tonnes de racine que j'ai mis à pourrir, mais en pratique ils s'useraient et crèveraient sur la route, donc un jour je demanderais à quelqu'un de venir avec un camion.

Voir le messageloz, le 11 juin 2020 à 00h17, dit :

Sur l'usure des jantes, la qualité des patins est cruciale. Une mauvaise gomme se laisse incruster de de débris / poussière / sable et se transforme rapidement en toile émeri.

Les gommes Koolstop saumon ont bonne réputation.

Il y a aussi le fait de rouler sous la pluie, mais ça ça dépend de sa pratique.


effectivement je me fais souvent chier avec les patins, mais question qualité je prend ce qu'il y a (pas beaucoup de choix), pas facile à savoir quoi l'est bon comme patin.

Ce message a été modifié par JeanThevenet - 13 juin 2020 à 16h52.

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#10 L'utilisateur est hors-ligne   Truckmuch64 

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Posté 12 septembre 2020 à 23h10

Bonjour à tous,
Je réponds un peu en retard car je suis nouveau sur le forum !

Je suis détenteur d’un Cannondale Caad 12 Disc, équipé en freins à disques hydrauliques Shimano 105. Ces freins sont dotés de plaquettes Ice Tech, pour favoriser le refroidissement, et de disques en 160mm. Comme l’a dit plus haut l’ami, quand tu as des freins à disques il ne faut pas freiner tout le temps. Un bon coup de frein en entrée de virage et ta vitesse se réduit facilement, cela évite de faire chauffer les freins. De plus les freins à disques de route sont équipés de pistons en céramique (arrêtez moi si je dis une connerie), qui sont plus résistants à la chauffe que des pistons acier/alu, le phénomène de dilatation est bien moins important, ce qui favorise la longévité. J’ai descendu plusieurs cols avec ce vélo, je n’ai jamais eu de problème ! Que cela soit par temps sec ou de pluie, ça freine ! Ça freine même trop bien, on a vite fait de bloquer une roue, l’adhérence des pneus devient problématique (notamment sur l’arrière dans mon cas). Je descends en général autour des 75 km/h, et je pèse 55kg (ça joue :)). Pour ce qui est de l’usure je n’ai pas eu de pb, contrairement à mon père qui a bouffé ses patins et ses jantes dans une descente avec des mini gravaillons/grains de sable, tout ça sous la flotte ! II faut dire qu’il n’a pas du lâcher bcp ses freins, mais vu le temps ça se comprenait...

En revanche, il m’est arrivé de descendre le col d’Aubisque en VTT (depuis Laruns, plus court mais plus pentu). Enfin d’abord il a fallu le monter... on dit merci à Cannondale qui n’avait pas envoyé la pièce pour réparer le vélo de route à temps. Bref. Revenons au sujet. J’ai abordé la descente comme un sagouin : freins à disques hydrauliques, pneus de VTT, ça accroche à la route, pas de risque de me vautrer en virage... C’était lors de «On s’y col », il y avait donc du monde dans la descente. J’ai du freiner pdt cinq bons kms. Je dépasse. J’arrive au virage suivant : une épingle. Je freine sec. Bah mince, le feeling est bizarre (je parle du levier de freins :P). Ça freinouille. Je lâche les freins, pas envie de taper un tout droit, je prends ma trajectoire, merci les pneus de VTT qui accrochent comme il faut. Et ensuite je me calme et je descends pépère, sans trop freiner, mais sans appuyer sur les pédales. C’était des freins VTT shimano « basiques », sans Ice Tech. Plaquettes métalliques, et disques Shimano Deore 180mm AV- 160mm AR.

En même temps je ne peux pas me plaindre, il faut être con pour prendre un VTT pour faire un col sur la route. Les composants ne sont pas prévus pour ça.
En espérant avoir alimenté le débat, et ne pas avoir fait un trop gros déterrage de sujet !

Ce message a été modifié par Truckmuch64 - 12 septembre 2020 à 23h11.

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