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Les effets de l'altitude (entrainement) Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 07 octobre 2020 à 14h21

La pression moyenne est de 888 millibars chez moi, et là où je fait mes entraînements de vélo généralement 865 mb (1350m d'altitude)
12 à 15% de pression en moins c'est déjà conséquent, pour y vivre il doit y avoir un ajustement du métabolisme mais je ne sais pas si c'est avantageux car une fois en bas je me sens vite fatigué, et je n'ai pas l'impression que ça va mieux.
Il semble, lors de mes expériences de séjour prolongé à basse altitude, que ça va mieux qu'après 3 semaines, mais il y la fatigue du voyage, le climat, plein de choses qui perturbent le constat d'une "meilleure forme", je me sens moins bien en bas.
Peut être par contre que les performances se maintiennent plus haut, à 3000m les gens semblent "s'essoufler bien plus qu'en bas", alors que pour moi, ça ne parait pas énorme comme altitude, ce n'est que 1800m de plus.

Avez vous des entrées sur un éventuel savoir à ce sujet?
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 11 octobre 2020 à 20h47

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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Krystau 

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Posté 12 octobre 2020 à 06h52

C'est un sujet compliqué je crois l'altitude ! On n'est pas tous armé de la même façon ! J'avais une reportage sur une étude sur le mal des montage, il reproduisait en caisson l'altitude sur les cobayes !
Alors effectivement une partie de personne qui avaient la mal de montagne cela ce voyait en caisson mais pas tous !! À l'époque de l'étude, il ne me semblait pas que le secret avait été percé !

Comme aussi l'étude d'un médecin spécialiste de la question dans les année 70 qui avait vécu cru vaincre l'hypoxie en passant avoir trouver un long protocole pour trouver une adaptation à la haute altitude, mais le type qui était seul n'a pas su reconnaître les signes ( le cognitif est impacté par l'hypoxie) et il a fini par décéder :( !!

Sinon sur l'entrainement dans les dernières infos que j'ai eu certain disent que l'entrainement en altitude, ce n'est pas aussi évident (en terme de bénéfice ) !
Le protocole utilisé par certain, serait : ils vivent et dorment en altitude mais ils vont s'entraîner en plaine pour éviter de trop fatiguer l'organisme !!

Après il y a la solution des tentes Hypoxie pour dormir et donc produire les effets de l'altitude en terme d'oxygène ( mais pas de pression) !
J'ai aussi entendu parler de (projet ) de bus hypoxie pour les équipes cyclistes mais cela serait resté que des projets !
[left][left][left][center]:-) à toi [/center][/left][/left][/left]
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   didier95 

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Posté 12 octobre 2020 à 08h20

C'est clair que c'est pas évident, c'est pas qu'on ne veut pas te répondre mais ici de toute façon j'ai que + ou moins 100 m d'expérience :D
Remarque si je les monte vite je suis beaucoup moins performant après :lol:

Ce message a été modifié par didier95 - 12 octobre 2020 à 08h21.

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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Grelots 

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Posté 12 octobre 2020 à 08h29

Voir le messagedidier95, le 12 octobre 2020 à 08h20, dit :

C'est clair que c'est pas évident, c'est pas qu'on ne veut pas te répondre mais ici de toute façon j'ai que + ou moins 100 m d'expérience :D
Remarque si je les monte vite je suis beaucoup moins performant après :lol:



:lol: :lol: (Pas mieux)

Ce message a été modifié par Grelots - 12 octobre 2020 à 08h29.

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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 13 octobre 2020 à 06h21

Ce qui se sent surtout en bas, c'est que l'air est plus épais, mécaniquement, si plus dense de 12% ça pourrait se sentir, mais c'est surtout le contact avec l'air qui est différent (le vent, la température, et la conduction thermique)

Le vent freine plus, ça c'est flagrant, (ça s'applique à des compétition à mexico il y a l'altitude qui diminue les performance et la pollution aussi, mais l'air est moins dense c'est censé roulé plus vite)
La conduction thermique: ça caille plus ou il fait plus chaud comme si la différence de température entre l'air et le corps avait plus d'influence, c'est pas le même taux d'humidité aussi, ou la même charge de vapeur d'eau (l'air peut contenir plus d'humidité en bas sans la condenser).

Je pense qu'habiter en altitude durant des années n'est pas comparable à s'entraîner quelques jours ou quelques semaines dans des conditions d'altitude inhabituelle.
Mon trajet quotidien fait des écarts d'altitude de 250m environ, mais je commence à sentir une différence d'ambiance avec 500m d'écart, et 1000m c'est comme changer de saison.
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Krystau 

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Posté 13 octobre 2020 à 09h45

Je partage cette fiche Wikipédia .. !! (qui développe des informations intéressantes !

https://fr.wikipedia..._haute_altitude

Au de là de l'adaptation (dans les sens modification de notre corps en fonction du contexte) , on parle plus d'une sélection génétique au sens darwinien ! ;-)



[left][left][left][center]:-) à toi [/center][/left][/left][/left]
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#8 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 17 février 2021 à 06h48

Le mode d'adaptation des tibétains n'est pas l'hémoglobine (ils n'ont pas un taux d'hémacrocite de "49.9 cm cube attention après ce n'est pas aux normes"), simplement ils ventilent plus.

Je ne connais pas le mien, mais je pense que "je ventile surtout plus", ce qui pose d'autres problèmes: une sensibilité plus extrême à la pollution des diesels, vu la quantité d'air qui transite dans les poumons.

Coté génétique il semble y avoir eu une "chance" dans ma famille.

J'ai toujours eu naturellement une facilité a ne jamais m’essouffler, et la quasi impossibilité de partager des activité physique dans ma jeunesse avec quiconque par ce que je n'en pouvais plus de toujours attendre mes copains qui soufflaient. Je ne comprenais pas et J'en ai pris conscience que tardivement avec la pratique de l'aviron, les ergomètres, et la relation fréquence-cardiaque -puissance.

Mon neveu enfant, à une époque où j'avais un altimètre+ une montre pour quantifier cet écart: il montait en bavardant les sentiers de montagne à 1200m/h de gain d'altitude sur les pentes qui permettent ce gain en marchant (donc raides), souvent une moyenne de 800 à 1000 sur une montagne comptant les pauses et les parties moins pentue, et en colonies de vacance, il divisait par deux le trajet de montée par rapport aux autres, ou si il devait les attendre, s'ennuyait. c'était le même problème.
Ma soeur, jeune, descendait les records de son collège, à la nage ou à la course et "battait les garçon"...

Cet écart semble assez rare, mon neveu, c'est par rapport à quelques dizaines d'autre, ma seour aussi, il semble que dans un collège on est sur quelques centaines, 1, 2 ou 3 à être dans cet "écart".

En plus, "traîner" est plus fatiguant que d'aller à son rythme et aller à son rythme + attendre, en fractionné, guère mieux à moins de le faire avec des cycles dépassant quelques minutes.

Mais aussi, il y a l'absence d'utilisation des transports motorisé et des trajets longs pour aller à l'école.

ce qui semble se dire, c'est qu'il y a 30% de par de VO2 fixé par la génétique, 40% de part de VO2 fixé par le développement de la fonction respiratoire lors de la période fatidique 12-15 ans. du coup, une variation si deux paramètres clefs cumulé d'un facteur

1.82 82% car les pourcentages se multiplient, pas s'additionnent!

Mais ce n'est pas tout: le métabolisme de base varie peu et demande, toujours, grosso modo la même "puissance de base" juste pour... glander.

====/------------/ chance génétique + allé à l'école à pied
disponible pour l'effort /------------/
souffle en grimpant à 1300m/h et 1100 avec sac
====/----/ malchance génétique + allé à l'école en voiture
disponible pour l'effort /----/ = même pas la moitié, parfois seulement le tiers
souffle en grimpant à 650m/h et 450 avec sac
Faire 100 watts = à peine pousser une tondeuse mécanique, équivaut à faire 300 watts pour l'autre (rouler à 36km/h).

Mais ce qui semble surtout déterminant, c'est les 40% du à l'endurance ou non à la préadolescence.

Vers Granier, j'ai constaté que les ANCIENS sentiers en libre pente de coteau, (pas de contrainte de construction, on coupe la pente de façon à avoir la pente la meilleure), était "réglés" pour qu'on monte entre 900 et 1100m/h la pente en marchant simplement à 4.5km/h, adapté à une population disposant de 3 watts/kg, alors que les nouveaux, le sont pour 600m/h, obligeant à courir si on veut grimper vite donc moins économique. Ces chemins plus raides étaient ceux pour les habitants, vivant sans voiture, et montant leur vivres sur le dos, alors que les nouveaux, à faible pente, ont été crées pour les touristes... qui vivent surtout dans leur voitures...
la population moderne tourne entre 0.5 et 1.5 watts/kilo
Pareil à la Réunion: les temps de trajets des sentiers qui étaient indiqué avant la venue du tourisme était entre le tiers et la moitié du temps de parcours des randonneurs.

J'ai lu aussi quelque part que la VO2max des esquimaux de 50 ans était supérieure à la VO2max des jeunes de 20 ans, en raison de la motorisation...

Ce message a été modifié par Jean_Thevenet - 17 février 2021 à 07h02.

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