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Rce Across France 2022 Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   polo66 

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Posté 08 juillet 2022 à 17h48

La RAF c’est quoi ? Une course d'ultra distance qui part du Touquet pour arriver à Mandelieu pour les plus courageux, soit 2600 kms afin de traverser la France.

Pour ma part, le 1100 kms suffira, je déteste rouler sur du plat et descendre (tout est relatif !) de Megève à Mandelieu sera parfait. Cette traversée des Alpes promet en effet de grands moments inoubliables puisque nous passerons par des cols mythiques : Iseran, Galibier, Cormet de Roselend, Glandon et j’en passe.
D’entrée ça commence bien puisque dans le TGV qui me conduit vers Lyon, je m’aperçois que le train qui devait me mener jusqu’à Sallanches n’existe plus ! C’est ballot….

Je tente vainement de trouver une solution de repli pour arriver dans les temps pour le briefing mais ferroviairement (je viens d’inventer ce mot, ne le cherchez pas dans le dictionnaire) il n’y a rien.

Tentative de Bla Bla Car vaine, je me replie sur les réseaux sociaux qui pour le coup seront d’une utilité concrète.

Ni une ni deux, Nico m’envoie un message pour me dire qu’il me récupère à la gare d’Annecy et me conduit à Megève. Top ! Nico, je ne te remercierai jamais assez !!

Sur place, traditionnel contrôle du vélo, retrait du dossard et de deux trois goodies.

Il fait beau, soleil et chaleur, tout va bien !

Encore une fois je n’ai pas arrêté de scruter la météo qui s’annonce moyenne : alternance de chaleur et d’orages. Avec des passages à plus de 2700m, ça peut vite tourner au cauchemar.

Mais bon, je préfère me faire rincer une heure ou deux plutôt que de passer une journée sous la pluie.

Je récupère ma chambre, fait un petit tour dans Megève et me pose sur un transat au soleil en attendant le briefing.

Il y a pas mal de monde et Arnaud insiste sur la sécurité avant tout. Mine de rien il va balancer plus de 100 gus dans les Alpes qui vont rouler pour certains de jour comme de nuit et quelle que soit la météo !

Repas vite fait (un peu light, j’irai le compléter par une grosse tablette de chocolat) avec des participants venus d’un peu partout.

Je ne pars qu’à 11h37 le lendemain, j’ai le temps de flâner.

Une bonne nuit plus tard et un ventre bien rempli je me rends vers le centre du village, lieu du départ.

Bon, Megève c’est pas Font Romeu ou les Angles ! Tout est propre, les locaux ne sont pas tout droit sortis de la Soupe aux choux, les Cayenne remplacent les C15 et le collège n’est pas en ZEP. J'avoue que c’est un environnement plutôt agréable.

Je redoutais une longue attente mais finalement, le temps d’aller acheter un sandwich pour éviter de s’arrêter plus tard et de discuter avec les autres concurrents, la matinée s’écoule rapidement.

Voilà mon tour, je m’élance du podium puis paf, 100 mètres plus loin je ne suis déjà plus sur la trace ! Ça commence bien cette histoire…

Je la reprends puis entame une remontée des concurrents partis devant.

Une longue descente nous mène au pied de la première difficulté, la montée aux Saisies. Le coin est très beau, j’en profite pour prendre quelques photos.

Le col passé s’ensuit une longue descente parfois gravillonneuse qui nous guide vers le pied du Cormet de Roselend, deuxième difficulté.

La montée est bien plus longue mais se passe bien, loin d’être monotone de superbes points de vue s’offrent à nous. Encore quelques photos et c’est le sommet.

J’ai doublé encore beaucoup de concurrents dont certains semblent déjà dans le dur, ça promet pour la suite !

La descente rapide et sinueuse tire vers Bourg Saint Maurice que je traverse vite fait.

Là un panneau indique 27 kms de montée jusqu’au sommet de l’Iseran, point culminant du parcours à plis de 2700m d’altitude.

Le temps est toujours au beau et il fait un peu chaud.

Vers le lac de Tignes les orages tant redoutés font leur apparition. Le ciel est menaçant et de grosses gouttes commencent à tomber.

Arrêt à l’abri pour enfiler la veste de pluie et c’est reparti.

Arrêt à Val d’Isère pour recharger en eau et je repars sous une pluie relativement faible. Le tonnerre gronde et la grêle fait son apparition, juste deux trois minutes histoire de montrer que face à la montagne, il faut toujours rester humble et garder une marge de sécurité. villageut le temps s’améliore et je double quelques skieurs et skieuses à roulette.

Je ne m’attarde pas en haut, j’aimerai passer le Galibier de jour, et enchaîner avec la descente vers Bonneval.

C’est très rapide et j’arrive vite à Modane où je m’arrête dans une boulangerie prendre un café, un Coca et une tartelette aux fruits.

Il doit être entre 18h00 et 19h00 et je n’ai encore une fois pas mangé grand-chose : une pomme, de la compote de pomme (décidément !), et deux trois conneries.

De Modane je file vers Saint Michel de Maurienne au pied du Télégraphe. Il fait de plus en plus chaud et je m’arrête pour enlever ma veste (ce sera mon rituel tout au long de l’épreuve, et ça va me coûter énormément de temps et sûrement la troisième place).

Encore un col ma foi assez agréable, j’apprécie de monter sous une température clémente en fin de journée.

Le Télégraphe atteint je descends rapidement sur Valloire pour entamer le Galibier.

On est le 21 juin, jour de la fête de la musique et la traversée de Valloire ce jour là c’est un peu la traversée du désert. Pas un chat dans les rues. J’ai du louper un truc, il y a un couvre feu et je ne suis pas au courant ??

Bref, je trace et j’attaque mon sandwich en roulant, faut que je me force à manger un peu. Un quart plus tard je le remballe et termine un sachet de M&M’s.

La montée au coucher du soleil est agréable et je rattrape un concurrent qui passe en mode nuit (je traduis : vêtements chauds, chasuble et éclairage). Je continue et attends encore quelques kilomètres pour faire de même.

J’atteins le sommet quelques secondes avant deux autres coureurs et enchaîne directement par la descente.

Je suis gelé malgré ma tenue et il me tarde de descendre en altitude pour retrouver des températures plus clémentes.

Du Lautaret à l’Alpe d’Huez je connais pour l’avoir fait deux fois :

Une longue descente rapide puis un bon coup de cul pour attaquer le col de Sarenne.

Je m’arrête deux fois, pour manger et recharger en en eau puis entame l’ascension de Sarenne. Je l’aime bien ce petit col, il se monte bien.

Enfin j’arrive à l’Alpe d’Huez pour rejoindre le départ d’une autre difficulté, le Glandon, dont un concurrent m’avait dit de me méfier. Je ne l’ai jamais gravi ce col, nous allons donc faire plus ample connaissance, même s’il part vainqueur puisque j’ai déjà pas mal de d+ dans les pattes.

Effectivement il va bien me calmer celui-là avec ses longues lignes droites et ses murs. Je vais y laisser pas mal de jus.

Il pleut toujours par intermittence, je double un cerf le long de la route, à défaut de doubler un concurrent.

La suite j’avoue ne plus trop m’en souvenir, si ce n’est que ça ne fait que monter et descendre et que j’y laisse beaucoup de forces. Je m’arrête pour tenter, en vain, de terminer mon sandwich qui finira à la poubelle. J’en ai aussi marre de rouler sous la pluie.

Les petits cols se succèdent, certains courts mais droits dans la pente et enfin je me fait rattraper. On discute un peu puis je le laisse partir et on se retrouvera plus loin dans une boulangerie pour manger un morceau.

Enfin on descend sur Grenoble. Je pensais que le CP se trouverai juste après dans la vallée mais non, il y a une sale bosse à grimper avant…

Encore un arrêt pour enlever la veste et me voilà engagé dans la montée de Saint Nizier sous une température un peu étouffante. Je cherche l’ombre !

La bascule dans le Vercors arrive enfin et le profil devient plus descendant, pas trop tôt !

J’espérais rallier Saint Jean en Royans vers midi, je suis largement en retard sur mes prévisions. Encore un arrêt pour remettre la veste à cause d’une orage soudain et enfin j’arrive au CP.

Là je m’arrête trop longtemps ; douche, papotage avec Jacques, j’essaie de manger un peu.

Je repars pour gravir le col de la Machine sous un temps mitigé encore une fois. Je n’avance plus trop et seul le panorama extraordinaire me motive. Là il me tarde d’en finir et de passer le col de Rousset qui se fait désirer….

Enfin la bascule ! J’ai froid, un peu faim mais j’arrive vite à Die me réfugier dans une boulangerie pour un Coca, un café et un sandwich.

Bien requinqué je repars un peu plus motivé vers Crest.

Encore et encore des arrêts à la con à cause de la pluie qui m’oblige à me couvrir et me découvrir en permanence.

Heureusement que c’est roulant et que je peux rouler vite.

Énième arrêt pour manger dans un bar glacier : un sorbet puisqu’il n’y a plus que ça et je repars vers Vaison.

Je me suis couvert pour affronter la nuit mais je me redécouvre un peu plus loin car il fait chaud ! Usant….

Arrêt à Vaison pour saluer Marco et Mamie Thé venus m’encourager et je file vers Malaucène m’attaquer au géant de Provence.

La nuit est douce, je suis en court et je commence l’ascension assez serein.

Là je commence à prendre conscience de mon déficit en sommeil car j’entends des voix tout au long de la montée et je vois des personnes à la place des arbres.

Vers 1600m le vent devient plus fort et frais et je m’arrête pour me couvrir. Plus je monte et plus le brouillard devient présent et vers le sommet je ne vois pas à deux mètres !

Je mets même pied à terre car le faisceau de la lampe amplifie Le phénomène.

J’ai eu l’impression de monter à un bon rythme mais en fait je me traîne : 02h26 pour arriver au sommet. Je tablait sur 02h00, 02h15 max. Le manque de sommeil fait que je n’avance pas.

La descente se fera au ralenti. Je me guide aux bandes blanches pour suivre la route et ne pas finir en contrebas.

Le brouillard s’estompe peu à peu et enfin je rallie Bedoin.

Quelques kilomètres plus loin j’arrive à Bed and Bike pour manger un morceau et boire.

A la base je pensais faire un petit arrêt sommeil mais derrière moi ça pousse et je décide donc de continuer vers Sault via les gorges de la Nesque que je connais bien.

Une déviation nous fais prendre quelques pistes en terre pour arriver enfin au pied des gorges.

Je commence à avoir faim mais les odeurs de viennoiseries émanant de la boulangerie me donnent la nausée. Pas de pause, je continue.

Là aussi j’ai l’impression d’avancer mais non, je suis vraiment au ralenti. Heureusement qu’il y a beaucoup de monde le long de la route pour m’encourager (bon, en fait ce sont des arbres…).

Je ne sais comment m’habiller, un coup j’ai chaud, un coup j’ai froid. Cela m’impose encore des arrêts chronophages.

Le plateau d’Albion, je le passerai en somnolent et en pédalant mécaniquement, sans m’en apercevoir. Il fait chaud et ça n’aide pas à rester éveillé.

La suite est plus plaisante avec des petites routes sympas qui me réveillent un peu.

Je passe Manosque pour attaquer le plateau de Valensole, ultime passage avant le Verdon.

Arrêt supérette à Greoux les bains pour une salade piémontaise et un paquet de chips.

La traversée du plateau va me paraître longue, mais longue… avec encore de la pluie battante, des éclaircies, de la pluie battante…

Je ne fais que m’arrêter pour me vêtir et me dévêtir. C’est ce qui va causer la perte de ma troisième place.

Enfin j’arrive à Moustiers pour attaquer les gorges du Verdon.

Il y a de la circulation mais ça ne me gêne pas plus que ça. Un cortège de vieilles Mercedes cabriolet m’empeste au passage (la dernière est d’ailleurs sur un camion plateau !).

Deux kilomètres plus loin, clac, pédalier bloqué ! Impossible de le tourner. Je m’arrête, j’enlève la roue, RAS côté pédalier et roue libre. Je constate en fait que c’est ma cassette qui est complètement desserrée. Il me semblait bien que j’avais un bruit bizarre depuis un moment !

Je vide ma sacoche de selle pour trouver une pince qui bien sûr se trouve dans l’autre sacoche et je resserre tant bien que mal l’écrou de la cassette en espérant que ça tienne jusqu’à l’arrivée.

Je repars avec les mains noires comme du charbon, je déteste ça, j’aurais du prendre des gants en latex.

La montée se passe bien jusqu’à La Palud où je m’arrête au lavoir tenter de nettoyer mes mains.

C’est bien mais pas top. Arrêt cent mètres plus loin pour manger car là il me faut du carburant pour terminer !!

Alors là j’ai encore perdu un temps précieux à cause des connards (je me permet l’expression car il n’y a pas d’autre mot) qui tiennent le snack. Ils ont tout fait pour ne pas me servir. On aurait dit un sketch : des va et viens stériles en ignorant la clientèle. Ces e…..és ont même servi une personne arrivée après moi.

De rage je me suis barré en face à la pizzeria pour un sandwich, un Orangina et une glace.

Je repars en ayant mangé que la moitié du sandwich, rien ne passe, et continue vers Castellane.

Je sais qu’il y a deux saloperies à passer avant l’arrivée.

La première, le col de Saint Barnabé est plaisante car variée mais je l’ai trouvé dure. D’ailleurs au fil de la montée ce col me dit quelque chose (au sens figuré, mes hallucinations étant terminées). Je l’ai déjà pris, mais impossible de savoir à quelle occasion.

Le deuxième passe assez bien (il me semble aussi le connaître ) et j’ai la sensation bizarre que mon corps est séparé de mon cerveau : je pédale sans que mon cerveau en donne l’ordre. C’est la première fois que je ressens ça. Bref, j’arrive en haut pendant en finir et descendre gentiment sur La Napoule.

Et bien non, raté ! La route est en balcon, ne semble pas vouloir descendre mais au contraire monter ! Et paf un autre col !

Là j’avoue que j’en ai un peu marre…

Au bout d’un long moment enfin ça descend ! Et pas qu’un peu pour le coup ! En deux lignes droites me voilà à Grasse. Arrêt classique pour enlever une couche puis paf ! Pédalier bloqué une nouvelle fois. Démontage, resserrage, sauf que là je m’aperçois que le filetage de l’écrou est HS… Non !!!

Je ne vais pas devoir abandonner à 20 bornes de l’arrivée !!!!

Je serre tant bien que mal en priant pour que ça tienne jusqu’à la fin. Mes mains qui avaient retrouvé un semblant de dignité reprennent une couleur négligée. Le profil est maintenant descendant, j’espère ne pas trop avoir à pédaler.

Chaque relance se fait sur des œufs et enfin j’arrive sur La Napoule dans un concert de craquements inquiétants !

Arnaud m’accueille et j’attends avec inquiétude mon poursuivant pour savoir si le podium va m’échapper.

Il sera plus rapide que moi sur la fin et montera sur la troisième marche !

En conclusion, je l’ai trouvée dure sur le coup mais finalement pas tant que ça car la partie reliant le Vercors à la Provence à permis de bien récupérer.

J’ai été dans le dur le deuxième jour, impossible de rester dans le rythme. Je pense avoir trop roulé la semaine avant en fait.

Un peu déçu de ne pas être sur le podium pour une poignée de minutes, la faute à une multiplication d’arrêts « à la con ».

Le point positif, c’est que j’arrive à passer deux nuits sans dormir sans me mettre en danger. Seule ma vitesse en a pâtit.

Il me tarde déjà la prochaine épreuve !
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Lancia 

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Posté 09 juillet 2022 à 07h00

Super amusant à lire , cela me fait penser aux histoires de Xavier Massart.
Quelle belle performance! Podium loupé, mais bon , il ne pas retenir que cela.

Seul point sur lequel je pense avoir un doute c ‘est « Deux nuits sans me mettre en danger… »… bon là je pense qu’il y a un peu de déni, a partir du moment ou tu hallucines… dire que tu ne te mets pas en danger…
C’ est assez typique des ultras. Certains voient les arbres se transformer en personnes , d’autres des dinausaures qui traversent la route , certains transforment les voitures en chars et sont à la guerre….


Vraiment génial comme expérience. ET BRAVO
Peux-tu commenter ton équipement velo et bikepacking?

Un lien pour te suivre et t’encourager …. Strava?
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   didier95 

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Posté 09 juillet 2022 à 07h31

C'est surement une belle expérience mais faut avoir envie de se faire mal et je partage l'avis de Lancia sur le "sans me mettre en danger". Bravo
Montures : Un Pur sang Italien, une fusée rouge (en retraite) et un bout de bois de dépannage sur le HT !
https://www.facebook.com/AC2V95
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   polo66 

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Posté 09 juillet 2022 à 14h41

Image IPB

le vélo est un Skyde sur mesures en titane, freinage disque et transmission 2x11 à câbles. Développement pour affronter les cols: 50x34 et 11x28 (le 28 en secours).
Niveau équipement: moyeu dynamo SON pour éclairer et recharger les appareils (GPS et téléphone). La lampe est une Sinewave Beacon qui fonctionne sur dynamo ou batterie externe. Elle a une sortie USB pour recharger le GPS directement dessus.
Pour le reste, sacoche de cadre Fairweather, sacoche de selle Ortlieb 11l. Double porte bidon sur le tube diagonal car ils ne rentrent pas avec la sacoche.
Pour le sommeil, je ne compte plus maintenant les nuits blanches sur le vélo, donc j'arrive à savoir si j'ai encore une marge de sécurité. C'est ce qui est intéressant sur ce type d'épreuve, être sur le fil du rasoir et savoir gérer le sommeil.
Sur la dernère (un 1200) je me suis arrêté dormir un peu car même sans hallucinations je sentais que ça commençait à devenir dangereux.
Profil Strava: Paul Galea (dans le 66).
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   macmini95 

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Posté 10 juillet 2022 à 05h17

Superbe aventure de dingue et très agréable de te lire polo !

Merci pour le partage de ton périple


Tu es vraiment un fou :lol:
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Monacall 

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Posté 10 juillet 2022 à 17h48

Voir le messagemacmini95, le 10 juillet 2022 à 05h17, dit :

Superbe aventure de dingue et très agréable de te lire polo !

Merci pour le partage de ton périple


Tu es vraiment un fou :lol:


+1!
Merci, bravo et respect ;)
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   seb24s 

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Posté 05 août 2022 à 12h47

J'en étais c'était cool. Petite 22ème place en solo. Parcours, difficile, mais magique avec tous ces beaux cols !
C'était mon 3ème RAF 2500, je suis toujours aussi fan, je serai au départ une 4ème fois l'année prochaine.

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Ce message a été modifié par seb24s - 05 août 2022 à 12h49.

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#8 L'utilisateur est hors-ligne   Lancia 

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Posté 06 août 2022 à 06h39

Voir le messageseb24s, le 05 août 2022 à 12h47, dit :

J'en étais c'était cool. Petite 22ème place en solo. Parcours, difficile, mais magique avec tous ces beaux cols !
C'était mon 3ème RAF 2500, je suis toujours aussi fan, je serai au départ une 4ème fois l'année prochaine.

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Approche tres ultra dans le matos . Mono plateau et belle cassette, certains puristes vont faire un malaise!
Perso j’ adhère.

Belle performance !!
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   stanhelmut 

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Posté 14 août 2022 à 09h36

Sacrée aventure , Polo ! On n'est vraiment pas tous faits pareils ! La privation de sommeil me rend irritable et méchant ; quand je bossais , c'était une nuit tous les 6 jours ,après la nuit , il ne fallait surtout pas me chatouiller .Mais bon , j'étais payé pour... Alors me priver de 2 nuits de sommeil pour un loisir , je crois que le coup du snack , je lui balance le vélo dans sa boutique avant de lui faire bouffer ses saucisses Image IPB
Les descentes , c'est fait pour se reposer.
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