Hier j'ai fait une expédition en bas avec le vélo équipé des pneus fins (32mm) qui me sert au quotidien.
J'ai aussi un gravel que j'ai déjà essayé sur ces trajets qui sont le justificatif d'acquérir le gravel.
Entre les pneus de 32mm qui sont le minimum en section que fourni schwabble pour les pneus renforcés (marathon plus), qui passent quand même quasi partout, et entre ceux de 47mm aussi pneus renforcés (E plus encore un peu plus que les marathon plus) il est clair que c'est les 47mm qui roulent le mieux, et de loin! Avec des écarts de temps conséquent à l'avantage des gros pneus que j'ai mesuré cette fois (1h30 avec pneus fin de 32, 1h10 avec pneus de 47)
Sur ces parcours bitumés (même pas des chemins), je ne croise que des vélos de type VTT bas de gammes devenues brouettes ou vélo-basiques ou des vélos de ville assisté électrique équipés des pneus similaire aux miens (des pneus à forte section style vélo de la poste).
En performance pure, si il y a quelques minutes de moins sur la partie montée bon-asphalte (+1600m) avec le vélo à pneus fin, sur la globalité du trajet bitûmé il n'y a pas photo.
Tous les mini-cratères dus aux bombardement des cailloux tombés de la montagne + les coups de griffes de godets de pelleteuses qui ont ramassé les cailloux, les rustines de béton mélangés aux rustines d'asphalte, les rainures entre les dalles de béton, les tuyaux d'eau, ralentissent moins avec les gros pneus.
Ajoutons en plus des chemins de caillasse ou de sables qui évitent des portions de route suicidaires qui passent certes en 32 mais souvent de justesse, mais bien mieux en 47mm, il n'y a plus d'hésitation.
En zone urbanisée, les gros pneus coûtent bien moins d'énergie dans la successions de courts passages répétés imposant un ralentissement (dalles, rustines sur la route) plus marqué si pneus fins donc une relance.
Quand aux passages de plat, c'est le sens du vent qui conditionne la vitesse bien plus que le type de pneus, la position aéro est déterminante quelque soit le type de pneus (d'où le long questionnement sur le guidon qui doit convenir à la fois pour la montagne et pour l'aéro sur le plat, qui est le contraire de celui du gravel (pas de flare, plutôt large en position sur cocotte, plutôt étroit mains en bas), avec le vent pour, c'est le braquet qui est déterminant si possible 53/11 ou 50/11 équivalent vu la section des pneus, même si il y a 2km/h du moins dans le sens du vent avec les gros pneus (si encore la qualité de l'asphalte le permet à ce moment), globalement c'est rien en plus sur pas beaucoup et ça ne joue même pas en faveur des pneus fin.
Finalement j'en reviens
donc à ce concept qui était déjà éprouvé en France pour fuir la violence routière
Si le gravel n'existait pas il aurait fallut l'inventer
Ce message a été modifié par Jean_Thevenet - 23 avril 2023 à 07h09.
et j’ai aussi un Peugeot qui était devenu mon mulet que je vais reprendre car plus à ma taille. Et depuis un peu plus d’un mois vélotaf ça fait pas de mal même si un peu stressant, être motard aide quand même un peu dans Paris.
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