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Adapter la pratique sportive au nouveau climat Depuis 2002 j'y pense, et maintenant. Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 31 juillet 2023 à 07h39

Pour lancer ce débat, voici une page vielle de près de 10 ans que j'ai ressorti
http://avironplaisir...eau_climat.html

Citation

La revue des entraîneurs fait la constatation que, en faisant un B2 (puissance 250 watts typiquement) de 30 minute en salle, avec une température de salle de fitness (20° à l'ombre), cela équivalait à faire 8km de course à pieds par 35°!
On peut imaginer ce qui se passe, en faisant avec léger vent pour, un B2, par 25° au soleil.


L'aviron c'est un peu comme du vélo en côte ou du vélo d'appartement (puissance en continu, ventilation faible)
le B2 correspond à monter un col, c'est un effort entre les 2 seuils ventilatoires vers 85 à 90% du métabolisme, typiquement 20 pulses en dessous du maximum.

*

Citation

depuis 2002 filtres sur les cheminées d'usines, moteurs qui ne fument plus "dans le visible" et ça se voit dans les glaciers un an après la prise de décision


Ça on a oublié et on en parle plus jamais, pourtant l'effet a été brutal et fort et décrit dans quelques publications, vu sur ARTE que cela était de l'ordre de +16% de puissance de rayonnement direct solaire quand l'air est propre, les fumées coutaient 16% de rayonnement solaire en Europe et aux USA et 30% en asie, de quoi perdre une récolte de riz (mais ce n'est pas dit que ces fumées ont un effet sur l'effet de serre l'effet de serre est peu affecté, sinon, on verra un décrochement des courbes. Arrêter d'enfumer l'air a fait un changement brutal dans le ciel de la France en 2002: un soleil bien plus vif, plus souvent comme dans l'hémisphère sud (dans les années 1990, arriver en France était dépaysant du fait de celle lumière filtrée-cuivrée particulière (un peu comme quand le volcan fume!), en 2002 ça ressemblait plus à de la lumière d'hémisphère sud).

Je constate moi même que la limitation à l'effort est surtout thermique (je souffre systématiquement de la chaleur au delà de 20mn d'effort continu,constat que je rapproche d'une information récente disant que l'on impose des pauses thermiques de 20mn toutes les 20 minutes dans certaines professions pour éviter les coups de chaleur, 20mn correspond à la durée d'inertie thermique).

Au TDF ils contournent cette dissipation thermique avec des tenues scientifiquement élaborées, l'hydratation constante, une alimentation scientifiquement optimisée en osmose, poche de glace, arrosés... techniquement ils sont toujours mouillés et "travaillent" au point de thermomètre mouillé, lequel, en climat tempéré, même en condition de relative canicule est plutôt bas (ce n'est pas le cas en climat tropical ou en cas de forte humidité, la canicule "humide" est bien plus dangereuse..
Le changement climatique change beaucoup plus la T° de thermomètre mouillé que la température "normale", ce phénomène était déjà perceptible en 2004. Les température deviendrons létales dans certaines zones de la planète avec le changement climatique selon le phénomène des "canicules humides", et pas forcément pour des températures pas si extrêmes d'apparence (37° en canicule humide peut être létal; si on reste dehors, on meure en quelques heures)

Citation

Les agressions climatiques qui ont évolué vers une augmentation sont justement le
-rayonnement solaire augmenté depuis 2002 filtres sur les cheminées d'usines, moteurs qui ne fument plus "dans le visible" et ça se voit dans les glaciers un an après la prise de décision
Attention, il reste de la pollution, mais elle est invisible car elle ne réagit pas avec la lumière.
à cette dose accrue de lumière, s'ajoute les effet du manque d'azone en altitude: il y a aussi encore plus d'ultraviolet.
il n'y a pas d'arbres qui poussent sur l'eau, et de plus l'eau est un miroir: il y a deux soleils, celui qui est au dessous du bateau, et l'autre.
- la température de thermomètre mouillé a beaucoup augmenté: alors qu'en 1990 il était rare de monter au dessus de 12, des valeurs de 18 à 20 sont courantes en été, et 12° est déjà atteint en mars-avril: c'est cette température qui est celle ressentie par l'athlète qui transpire: or, l'athlète a besoin, vers 3 watts/kilos, en situation normallement ventée et dans un air entre 15 et 20° d'une température de thermomètre mouillé de l'ordre de 7°, et vers 4 watts/kilo, de 4° pour trouver un équilibre thermique. au dessus il y aura un petit inconfort thermique, mais à partir d'un point de rosée de 12, il peut y avoir surchauffe, même par temps couvert, même si il fait relativement frais.
Pour avoir cette information mouillez un thermomètre d'un linge humide et mesurez, ou écoutez les tour de contrôle des aéroport en AM vers les 120 MHz, ou décoder les stations SYNOP en radio télétype vers 10.108MHz...

......

Les erreurs liés au stage d'avril (et à cette période).
Le décalage horaire fait souvent oublier un détail de taille: midi, c'est le milieu de la journée: si on l'oublie on risque de programmer les entraînement trop près de midi heure solaire. Or, en avril l'angle solaire est déjà équivalent à celui du mois d'aout avec en plus, une désadaptation de la peau. Vu le retrait du filtre de protection solaire due à la fumée des usines, vu l'intense chaleur parfois des mars, on peut considérer que symétriquement à midi, il faudrait éviter 2h avant et 2h après midi, soit 4h de pause entre 10h solaire et 14h solaire, ce qui donne entre 11h30 à 12h30 suivant Est Ouest France, jusqu'à 15h30-16h00: éviter d'aller s'exposer au soleil.
Avec le réchauffement climatique avril ressemble au moins d'août du "climat d'avant", surtout en ce qui concerne la température de condensation. Or, on demande alors, un entraînement en condition estivales dans un esprit d'entraînement quasi hivernal: problèmes de dissipation thermique chez les plus endurants.
en athlète faisant en B1 220 watts par exemple doit dissiper 660 watts de chaleur.
là ou un sédentaire est juste bien en bras de chemise, lui ressent un excès thermique correspondant à +15°, c'est comme si pour lui il faisait 15° de plus.
d'où, confort thermique vers 5° une fois l'effort maintenu durablement, en salle, avec ventilateur, et des problèmes si il fait seulement 20° auquel le soleil semble en ajouter 10, et l'effort 15, c'est comme 45° sans effort.
La revue des entraîneurs fait la constatation que, en faisant un B2 de 30 minute en salle, avec une température de salle de fitness (20° donc à l'ombre), cela équivalait à faire 8km de course à pieds par 35°!
On peut imaginer ce qui se passe, en faisant avec léger vent pour, un B2, par 25° au soleil.

Ceci n'est pas évident à piger.
- on a pris l'habitude de ne pas se méfier du climat, ça serait faire du chiquet, or, en moins de 10 ans nous avons changé d'ère: nous étions au quaternaire, maintenant nous somme au quinténaire... déjà des hausses locales de plus de 4°, et en ce qui concerne la température de condensation 7°
attention... quand on parle de température moyenne, ça semble pas beaucoup, un degré par ci ou par là, mais en fait c'est surtout l'irrégularité qui augmente: c'est à dire que les écarts de températures sont bien plus importants.
- on confond les courses et les entraînements: un entraînement fait 50 à 80% de la puissance d'une course mais dure 5 à 10 fois plus longtemps, et fait donc cumuler bien plus de chaleur (entre 3 et 7 fois plus), et surtout, un entraînement est répété au quotidien ou presque...





Créez une bagarre: introduisez des athlètes dans une salle de fitness

Citation

La neutralité thermique s'obtient torse et jambes nu (on garde juste un cache sexe) par 28° au repos (équilibre thermique sans lutter ni contre la chaleur ni contre le froid, exposé à l'air)

Partant donc de la neutralité thermique, considérons que si on est nu, chaque fois que l'on produit 10 watts de plus, on se sent bien avec 1° de moins, ou 0.5° de moins si il y a du vent.

Ainsi, en marchant simplement, 50 watts, on reste bien pour 23°, 26° si il y a du vent.

En salle ou dans un espace fermé, il n'y a pas de vent. Nous voyons souvent des salles de fitness chauffées à plus de 20° et pourtant "personne" se plaint. En effet, les clients sont en général des non adaptés à l'effort qui n'ont que 75 watts en endurance, 7.5° de moins en dessous de 27 donne le confort vers 20°. Mais souvent ils ne pratiquant pas assez longtemps pour vaincre l'inertie thermique de leur corps (ils restent rarement plus de 15mn sur les ergomètres), ils ne demandent même pas cette température, parfois la salle est à 22°, pour pas prendre fois dans une petite tenue plus confortable.

Introduisons en hiver des "vrais" sportifs dans une telle salle.
Une personne délivrant 150 watts pendant une heure exigera pour ne pas suer une température de 13°, mais à la rigueur il supportera avec un ventilateur 17, transpirera d'une façon encore supportable à 20°, il pourra rester mais commencera à râler et finira un jour par aller baisser la chaudière un petit chouye, discrètement.

Mais celui qui fait 250 watts en endurance ne sera à l'aise que 10° plus bas que celui qui ne fait que 150 watts, 15° plus bas que celui qui fait 75 watts, à la rigueur, avec un ventilateur le ventilant complètement aussi bien que le ferait le vent en extérieur ou une soufflerie d'essai, il pourrait n'exiger que 13° de moins que 27° soit 14° mais en pratique un ventilateur ordinaire ne refroidi pas si bien, en tel cas en dessus de 5° l'athlète commence à puer.

Cependant il ne souffrira pas encore trop en transpirant, mais 10° sera la limite du supportable et il devra agir pour préserver la qualité de sa pratique. L'athlète, de plus, est très exigeant, il doit en effet s'entraîner parfaitement bien (l'entraînement en situation de souffrance thermique étant dommageable à l'athlète): il y a un enjeu qui consiste à réussir la saison: il impose alors une salle à 10° pas plus!

Seul moyen pour résoudre le problème: les autres feront leur sport habillé dans une salle qui "caille" vraiment, refroidie à 10° au moins.

Si les autres refusent de refroidir la salle, l'athlète n'a plus qu'à déménager, et sortir alors la machine pour "ramer" dehors en petite tenue, sous la neige, si il n'y a pas de vent, il sera à l'aise même par 0°, mettant à mal l'électronique ou la mécanique de la machine alors en contact avec l'air humide ou même des intempéries: on lui fera savoir, et ça fera des histoires.

Avouez que ça fait désordre.


Quand pensez vous?
Si jamais ça arrive: qu'en pensez vous?

Ce message a été modifié par Jean_Thevenet - 31 juillet 2023 à 08h12.

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#2 L'utilisateur est hors-ligne   Benetus 

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Posté 31 juillet 2023 à 09h20

Bonjour Jean,
il est certain que le changement climatique nous impose des adaptations, que l'on soit sportifs ou pas.
J'ai travaillé dans les années 80-90 dans des salles de fitness à Paris et en région parisienne et au moins dans les plus grandes et les mieux équipées (Gymnase Club) les systèmes de ventilation et d'aération étaient plutôt efficaces, ce qui permettait aux pratiquants de faire de l'entraînement cardio intense et prolongé sans problème (de plus l'encadrement était présent pour les détecter).
Pour le reste, le bon sens a toujours incité les sportifs à adapter leur pratique en été en modifiant leurs horaires. Bientôt peut-être des départs avant l'aube, à la frontale ?
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   scualou 

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Posté 31 juillet 2023 à 10h25

Habitant dans le sud-est la pratique du vélo l'été devient de plus en plus un calvaire. D'abord en vieillissant je supporte de moins en moins les fortes températures, j'ai des migraines depuis quelques années sur le vélo aux premières chaleurs que je n'avais pas avant. Et ce n'est un secret pour personne les températures grimpent.

D'habitude je réduis la voilure l'été, préférant les apéros au vélo, mais voilà cette année comme il y 4 ans c'est prépa PBP. Grosses sorties obligent les départs tard ou tôt n'y changent rien, on passe forcément par la case midi/14 :lol: sauf à rouler uniquement la nuit (ce que j'adore) mais c'est une sacrée contrainte organisationnelle.
Pour moi la salle ou le HT (été comme hiver) relève plus de la punition que du plaisir, je n'ai jamais roulé en mode "entraînement", je roule parce que j'aime les grands espaces, les paysages qui défilent, le côté ludique et fun du VTT etc. Je préfère ne pas rouler ou rouler sous la flotte que de grimper sur un HT.

Alors le seul paramètre sur lequel je peux jouer, c'est la géographie. J'ai passé juin/juillet à m'esquiver à la montagne, en altitude, dans des régions plus fraiches. Et c'est un mal pour un bien car j'en profite pour voir du pays, des amis et casser la monotonie :)
Il y a 4 ans on battait des records dans le Gard. J'ai fais un retour taf par 44°C. L'eau que j'avais rempli très fraîche en partant était imbuvable au bout de quelques minutes. L'air était brûlant presque irrespirable dans l'effort. Je n'imagine plus faire du vélo si on a des canicules comme ça.

Sinon bah habitant le sud-est je roule plus l'hiver que l'été. Et là aussi on ressent les effets du changement. C'est agréable à titre personnel de rouler tout l'hiver à peine couvert, ça me coûte moins cher en chaufferettes mais punaise ça craint !
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#4 L'utilisateur est en ligne   Titus26 

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Posté 31 juillet 2023 à 11h51

Personnellement je n'apprécie pas trop les grosses chaleurs, et habitant également le sud-est (bien que moins sud que Scualou) je m'adapte en partant tôt pour rentrer en milieu ou fin de matinée, en essayant quand-même de profiter des après midi ou soirées moins chaudes si il y en a. En tous cas je n'associe plus les mois de juillet août avec le concept de "belle saison", même pour le choix des dates de congés.

Ce message a été modifié par Titus26 - 31 juillet 2023 à 11h53.

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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Benetus 

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Posté 31 juillet 2023 à 14h13

En Dordogne le climat est globalement un peu moins chaud qu'en Provence mais ça cogne quand même pas mal et depuis l'année dernière je vois des cyclistes porter des maillots à manches longues en été...
J'en vois aussi davantage qui portent des camelback.
Personnellement pour le cyclotourisme j'ai modifié ma routine depuis plusieurs années. "Avant" je partais au lever du jour, je m'arrêtais en fin de matinée, repas léger, petite sieste et je finissais l'étape en milieu d'après-midi.
Maintenant je prolonge l'arrêt jusque vers 18h et je roule ensuite deux ou trois heures. Un peu moins de kms parcourus mais ce qui compte c'est de repartir frais le lendemain.
J'ai déjà pensé à démarrer de nuit mais je ne l'envisage que pour traverser des secteurs sans grand intérêt "touristique". J'ai d'ailleurs un projet de montage de roue av. avec un moyeu-dynamo...
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   didier95 

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Posté 01 août 2023 à 11h29

10 °c le matin de bonne heure et 17 à cette heure fin juillet, ça va je ne vais pas avoir besoin d'adapter les sorties avant un moment :lol:
Montures : Un Pur sang Italien, une fusée rouge (en retraite) et un bout de bois de dépannage sur le HT !
https://www.facebook.com/AC2V95
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Armando46 

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Posté 01 août 2023 à 12h26

Dans les Pyrénées moins de 10° le matin et parfois 35° l'après midi très difficile de s'habiller correctement et le coup de froid du matin peut vite se transformer en coup de chaud l'après midi :lol:
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#8 L'utilisateur est hors-ligne   Jean_Thevenet 

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Posté 21 août 2023 à 07h50

Et maintenant?

Je suis heureux d'être en hiver, mais même en hiver en en altitude je me penche sur cette question après avoir cerné mes plages d'effort
En gros
vélo gravel 900m/h à 1100m/h, soutenu 1260
Vélo cross 1000m/h à 1150m/h, soutenu 1350

je dois gérer en cas de côte prolongé, de ne pas dépasser 800m/h en fonction de la chaleur qui reste le facteur limitant la durée de mes efforts soutenus (qui nécessitent de commencer à hyperventiler mais qui restent confortables), il m'est très rare de pouvoir dépasser 20mn d'efforts soutenu en montée pour des raison de surchauffe, d'autant qu'en côte de 10% au plus, la vitesse, donc la ventilation est faible.

Pour durer, il faudrait c'est sûrs des moyens tel que tenue spéciale, s'arroser, trouver de l'eau plus souvent.

Avant la présence du sur-tourisme qui a bloqué l'accès à l'eau, je jouais sur l'inertie thermique pour avoir 40mn avant surchauffe (me permettant de faire d'un coup la portion de pente 400m du Pavillon à 900m Peter-Both, plus haut, c'est moins de pente constante et la thermie est moins critique), je me baignais tout simplement pour me mettre quasiment en hypothermie et être alors en confort thermique sur la grosse pente, c'est comme ça que je faisais dans les années 1990, sinon, je faisais la route une fois à l'ombre arrivant à la nuit en prévoyant 3H pour monter car d'expérience, je savais qu'il ne fallait pas dépasser 800m/h de vitesse ascensionnelle, cela alors que le climat n'était pas parti en cacahuètes*
(et encore, il faudrait de la pluie en été pour ça, comptez 18 à 25Kg de récolte pour 1 semé)

j'avais une montre-altimètre de fabrication asiatique (altimètre étalonné sur atmosphère tropicale donc juste) qui m'aidait à gérer. En ordre de grandeur cela reste vrai actuellement mais comme il n'y a plus accès à la baignade avant de monter la grosse pente je dois faire "une pause thermique" vers 700m d'altitude (départ de la grande pente à 400m environ), sinon c'est probablement le risque d'un coup de chaleur et j'ai constaté des maux de tête.

Je pensais que les maux de tête provenaient de l'adaptation à l'altitude (j'habite à 1200m et quand je vais en bas, j'ai mal à la tête), je pense maintenant que c'est plutôt la chaleur, qui avec l'effort ajoutant la chaleur corporelle devient excessive.

Quand on produit un effort de 300 watts (monter une pente à 1200m/h), il n'y a pas loin de 900 watts thermiques associés.
entre 800 et 900m/h c'est proche 200 watts, à dissiper pas loin de 600 watts de chaleur

600 watts thermiques durant 20mn font 172Kcal, divisé par 75 = +2.29° (en réalité un peu plus par ce qu'on n'est pas 100% flotte) = passage de 37° corporels à plus de 39.2 si impossibilité d'évacuer.


C'est ce qui se passe, et même encore plus chez les coureurs pros, ils doivent "rayonner" plus d'un kilowatt de chaleur corporelle, mais en regardant de plus près, ils ont des glaçon dans le dos, on les arrose, ils ont des tenues très élaborées, et je pense qu'ils arrivent ainsi à un équilibre thermique, sinon ça serait la défaillance assurée, et il y a probablement eu pas mal de recherches scientifiques pour permettre cette "performance".

PARAMÈTRE nouveau pour moi (difficile à inclure dans ma pratique, disponibilité de tels produit), c'est l'absorption nécéssaire d'électrolyte, car ce qui limite la durée d'un effort en condition chaude semble bien provenir de la perte d'électrolytes, boire ne suffit pas. Je vais rechercher la proportion de sels de sodium, magnésium et potassium à ajouter dans l'eau de la gourde (et où obtenir ces éléments, sans rechercher des préparations chères qui ont un goût dégueu).

Ce message a été modifié par Jean_Thevenet - 25 août 2023 à 07h26.

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