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Everesting Noter : -----

#1 L'utilisateur est hors-ligne   Cricri Damour 

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Posté 09 février 2021 à 09h09

Everesting

Définition: monter et redescendre plusieurs fois la même bosse pour atteindre le d+ du Mont Everest, à savoir 8848 m, sans temps limite, avec autant de pauses que l’on veut, mais sans dormir. La bosse doit être parcourue depuis le même point bas jusqu'au même point haut à chaque fois, pas le droit de raccourcir ou de rallonger. La trace et le profil Strava font foi.

https://everesting.cc/

La première fois que j’ai entendu parler de l’Everest Challenge, ma réaction a été : ouh là là, en voilà un truc bien débile ! Et en plus présenté comme le défi le plus difficile qui existe à vélo. Ha ha ha mais oui, c’est cela, cause toujours, des défis plus difficiles, je peux en citer à la pelle, et même que j’en ai relevé quelques-uns. Donc autant dire que les 8848 m d+ sans temps limite ne m’impressionnent pas plus que ça. C’est selon moi difficile certes, mais clairement à la portée de tout cycliste un tant soit peu entrainé et un minimum au clair concernant la diététique et l’hydratation.

Je vais me coucher, en ricanant encore au sujet de ces trucs vraiment idiots que l’on peut trouver sur le net, destinés à épater Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui n'y connaissent rien.

Puis passe la nuit. Et au matin, après réflexion, le concept m’est vraiment apparu : la difficulté n’est pas de grimper ce dénivelé, mais de répéter toujours et inlassablement la même bosse à la montée et à la descente pendant des heures et des heures. Certains l’on fait en plus de 20 heures, d’autres ont enchainé des centaines de fois la même bosse. Il y en même un qui l’a fait sur une très courte bosse de 9 m au prix de 1001 répétitions : je n’ose pas imaginer tout ce qui lui est passé dans la tête pour réussir ça. Le défi est donc selon moi plus mental que physique. Et même beaucoup plus mental.

Donc l’Everest Challenge est un truc inutile et débile. Donc indispensable. Et comme moi-même je suis un idiot, ça m’intéresse forcément. De plus ça me ferait un bon entrainement pour un gros objectif mi-juin si je planifie ça pour début mai.

Passons aux questions concrètes :

Vaut-il mieux une bosse courte de moins d’un quart d’heure, d’une demi-heure ou un col de plus d’une heure ?
Quelle pente, 3%, 6%, 10%, ou plus ?
Une route sinueuse, meilleure pour le mental à la montée, mais qui ne permet pas de s’alimenter dans la descente ? Ou de grandes lignes droites, plus difficiles mentalement à la montée mais qui permettent de redescendre sans toucher aux freins ni trop se concentrer sur le pilotage ?
Dans un endroit animé, village, habitations, trafic, ou dans un coin perdu loin de tout ?
Vélo ultra-light pour grimper plus facilement ou freins à disque et dérailleur électrique pour le confort d’utilisation sur la durée ?
Le ravitaillement en bas, au milieu ou au sommet?
Et comment tenir le décompte des montées sans s'embrouiller avec la fatigue pour être sûr d'avoir les 8848?


Quelqu’un sur ce forum a-t-il réussi un everesting ? Si oui, quelles ont été ses réponses à ces questions ? Et surtout, si c’était à refaire, avec le recul referait-il les mêmes choix ?

A+
Cricri

Ce message a été modifié par Cricri Damour - 09 février 2021 à 11h32.

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#2 L'utilisateur est hors-ligne   didier95 

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Posté 09 février 2021 à 10h19

C'est marrant comme idée :D Un truc sinueux comme tu dit pour pas se lasser, pentu (pour limiter la durée) mais pas trop pour pouvoir tenir. Je vais regarder ce qu'il faudrait pour faire ça ! Pas trop court car en descendant ça permet de récupérer, mais pas trop long non plus, ça en fait des compromis à trouver tout ça :)

Ce message a été modifié par didier95 - 09 février 2021 à 10h21.

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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Monacall 

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Posté 09 février 2021 à 13h28

Sympa l'idée!
Un beau défi contre soi-même!
Certain se challenge de faire un 100 bornes, d'autres 1000, d'autres de faire le Ventoux par ces 3 faces dans la journée...
Alors pourquoi pas faire 8848m de D+ en A/R? :)

Une fois ce constat fait et la décision de tenter le truc prise, je pense que chacun verra midi à sa porte comme dirait l'autre :lol:
Moi je me sens bien sur du 6% donc j'essayerai de trouver du 6%. D'autre peuvent rouler des siècles sur du faux plat ou encaisser des pourcentages à 2 chiffres sans sourciller...
Bref, comme tu le dis c'est un défi mental!

Ci dessous, je me suis amusé à calculer la distance nécessaire en fonction du %age moyen.
Donc:
-1ier chiffre = %
-2ième chiffre = distance de montée
-3ième chiffre = distance totale (distance de la montée x2 puisque l'aller/retour sur même route est obligatoire)

Par exemple, en prenant 6% de moyenne, il me faut faire 147.47km de montée pour atteindre 8848 de D+, et donc une belle sortie de 294.93km :D
Après calculer le temps, c'est en fonction de chacun mais en considérant un 12km/h moyen en ascension et 24km/h pour les descentes en mode kikil, on tombe sur un effort d'environ 18h30 (sans les pauses)

Bon courage :lol:

%age Montée Total
3,0% 294,93 589,87
3,5% 252,80 505,60
4,0% 221,20 442,40
4,5% 196,62 393,24
5,0% 176,96 353,92
5,5% 160,87 321,75
6,0% 147,47 294,93
6,5% 136,12 272,25
7,0% 126,40 252,80
7,5% 117,97 235,95
8,0% 110,60 221,20
8,5% 104,09 208,19
9,0% 98,31 196,62
9,5% 93,14 186,27
10,0% 88,48 176,96
10,5% 84,27 168,53
11,0% 80,44 160,87
11,5% 76,94 153,88
12,0% 73,73 147,47
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   didier95 

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Posté 09 février 2021 à 13h49

On va se faire une défi monts d'auvergne avec pour récompense une bonne saucisse grillée pour commencer alors :lol:
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Cricri Damour 

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Posté 09 février 2021 à 16h00

Oui, c’est vraiment une affaire de compromis. Moins pentu, ça va plus vite en km/h, mais pas forcément en durée totale. Je pense qu’un pourcentage moyen à 4 ou 5% serait ce que je privilégierai si je visai un chrono rapide. Car une descente si peu pentue ne demande pas de freinage, permet de s’alimenter et le temps d’arrêt au ravitaillement s’en trouve réduit d’autant. J’ai la morphologie pour tirer des gros braquets sur des faux-plats, 195 cm 80 kg, donc pas tellement grimpeur. Et pourtant, c’est grimper que je préfère.

Or, sur ce everesting, je ne vise pas le chrono, mais plutôt le % et le d+, car ce sera pour moi « une sortie d’entrainement » avant mon vrai objectif mi-juin.

J’ai bien une petite idée de comment je pense procéder :

Tout d’abord, je n’ai aucun objectif de temps, car comme je l’ai écrit plus haut, mon vrai objectif est un ultra de 31'000 m d+ mi-juin. Mais en fonction de la forme, de l’envie, je pense mettre 14 à 18 heures. Ou plus. Ou moins. Egal, tant que j’y arrive.

Le tracé.

Je préfère à priori une grande montée à répéter moins de 10 fois à une grimpée plus courte à faire plusieurs dizaines de fois.

C’est pourquoi j’envisage une montée de 1162 m de dénivelé, à 8,7% de pente moyenne, 13,2 km, à faire 8 fois. Huit me parait un bon chiffre pour ne pas trop me lasser, et pour réussir à tenir le décompte, car il me suffit de regarder le dénivelé affiché par le Garmin qui même s’il n’est pas exact à 100%, est suffisant pour savoir dans quelle montée je me trouve.
Je compte 2 h-2h15 par aller-retour, pause comprise, ce qui me permettrait en consultant l’heure d’avoir un autre moyen de compter les montées.

La montée justement : en Valais/Suisse, départ en plaine dans le village de Saxon, puis quelques vignes, puis les vergers, les chalets, les alpages pour terminer dans une forêt de mélèzes à 1640 m d’altitude.

https://www.strava.c...egments/7479074

La route compte une vingtaine d’épingles, est assez étroite mais pas trop selon moi pour être à l’aise à la descente. Ce n’est pas sur un col de transit, il n’y a pas de gros village, donc peu de trafic automobile. Par contre, c’est un itinéraire très prisé des cyclistes locaux (partie goudronnée du col du Lein, côté nord), donc potentiellement de la compagnie. Avantage de cette montée longue, l’environnement et le paysage varient et la vue porte loin sur la vallée du Rhône. Il ne dépasse pas les 1700 m d’altitude, donc mon rendement n’en sera pas diminué. Tracé sur une face orientée nord, donc à l’abri des grosses chaleurs comme il y en a souvent dans le Valais central. A l’abri aussi du vent.

Inconvénient : la descente sinueuse demande de l’attention et ne permet pas de s’alimenter.
Avantage : la descente de 20 minutes permet de récupérer et de digérer ce que j’aurai avalé au ravitaillement (situé en haut). La montée est suffisamment longue pour je puisse y exprimer mon potentiel de diesel. A priori je viserai 200-210 watts de moyenne (FTP 293) pendant les 1h20/1h30 de montée.

Je pense partir avant le lever du jour, avec toute la première montée de nuit pour faire la première descente juste au point du jour. Dans mon esprit, cette première grimpée comptera donc pour beurre et il y aura plus de variété de vues et moins de lassitude durant la suite de la journée.

Ravitaillement : je pense positionner le véhicule au sommet, y manger, boire, remplir la gourde et digérer dans la descente. Ainsi, je pense avoir un avantage psychologique à l’idée de ne pas partir depuis le bas chargé comme une mule et l’estomac plein à devoir digérer. Dans mon esprit, je serai plus léger, merci d’avance l’effet placebo.

Autre avantage psychologique à laisser le véhicule au sommet : quand j’en aurais marre, quand je me demanderai ce qu’il m’a pris de me lancer dans cette débilité, quand l’envie d’abandonner s’insinuera sournoisement dans ma volonté infaillible de terminer, et bien je me dirai : T’as pas le choix mon petit Cricri, cette f..tue bagnole est en haut et il faut de toute façon aller la récupérer, alors il faut te sortir les pouces du fondement. Et quand je serai arrivé à la voiture, après un bon ravitaillement pour me requinquer… et bien je repartirai pour un tour !

Ravitaillement en haut signifie aussi avoir la possibilité d’enfiler du sec pour ne pas prendre froid dans la descente sans avoir à transporter des habits de rechange dans la montée. Juste un coupe-vent dans la poche suffira.

Ravitailleur : je pourrai bénéficier d’une assistance par une personne très expérimentée dans les ultra trails, assurément un gros plus, surtout dans le dernier tiers pour surveiller ce que je fais pendant les ravitaillements en cas de baisse de lucidité.

Matériel : ma religion n’est pas faite. Peut-être que je privilégierai mon vélo très léger, mais en freins à patin. Peut-être qu’avec la fatigue, je changerais en cours de journée pour mon autre vélo équipé en frein à disque et dérailleur électrique, mais plus lourd. Pour le braquet, 34/32 pour pouvoir pédaler en souplesse si nécessaire. Désavantage, ou plutôt danger d’un braquet très petit : cela peut devenir un oreiller de paresse, avec pour conséquence une chute de la vitesse et une grosse prolongation du calvaire plaisir…

Voilà, cela fait un petit moment que je cogite sur l’everesting. Si quelqu’un a des conseils à me donner, ou si j’ai oublié un paramètre, merci pour des commentaires.

A+
Cricri

Ce message a été modifié par Cricri Damour - 09 février 2021 à 16h11.

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#6 L'utilisateur est hors-ligne   Grelots 

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Posté 09 février 2021 à 16h55

Oui un truc un peu barge :) et il faut ajouter à cela l'imprécision de strava dans les D+...
Ca ressemble à mes 24h00 de course à pieds ;)
Je me suis même fais un marathon sur une boucle de stade il y a pas très longtemps :)
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Cricri Damour 

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Posté 26 avril 2021 à 23h44

Petit retour d’expérience.

J’ai grimpé les 8848 m d+ Vendredi Saint 2 avril. J’ai envisagé le truc comme une longue sortie d’entrainement, avec interdiction de me mettre dans le dur, ceci afin d’éviter d’avoir besoin de beaucoup de temps pour m’en remettre. Je n’ai pas cherché à aller vite.

Pourquoi au début avril ? Parce que je suis arrivé au bout d’un cycle d’entrainement de type Grand Fondo, que je me suis senti très en forme, que la météo était idéale et que j’avais cette journée à disposition. Vu qu’elle a démarré à 5h30 et s’est terminée à 23h30, ma journée s’est découpée en trois parties nuit/jour/nuit. Ce qui m’a permis d’éviter la lassitude, contrairement à une journée au mois de juin/juillet beaucoup plus longue et donc propice à trouver le temps long. Et autre argument non négligeable : en avril, la température est idéale pour moi, fraiche sans gros pic de chaleur l’après-midi.

Contrairement à mon idée initiale, j’ai choisi une bosse courte, 3 km, 191 m d+, 6.3% de moyenne, à répéter 47 fois, relativement sinueuse. La descente comprend une épingle large ne demandant qu’une petite léchouille sur les freins, une deuxième épingle serrée/gros freinage, où j’ai placé mon ravitaillement, et sinon, on peut tout laisser aller (en plantant les freins en bas pour le demi-tour, bien entendu). Cette bosse se trouve à 5 minutes de chez moi, autre argument de poids.

Pourquoi une bosse courte : j’avais lu que pour l’everesting une montée courte est bien plus adaptée, et donc facile, qu’une montée de 1000 m. Et en effet, j’ai trouvé ça plus facile qu’escompté. Car chaque effort ne dure que 14 minutes, suivi de 4 minutes de récupération pour la descente.

Le ravitaillement est donc placé après 1 km de montée. Avantage : j’y passe 2 fois chaque 18 minutes et selon les besoins ou l’envie, je peux m’y arrêter plus souvent que s’il l’était au sommet ou en bas.

Pourquoi 6.3% : cela me permet d’avoir le choix de monter aussi en souplesse (100 rpm et plus) avec une bonne marge de sécurité au niveau braquet en cas de coup de mou (que je n’ai pas connu en fin de compte). Mon plus petit développement est 34/34. Ce braquet et /ou cette pente permet aussi de ralentir pour s’alimenter confortablement sans forcer sur une cadence trop faible. Pour la descente, cette faible pente permet de mouliner pour évacuer les toxines si nécessaire et de s’hydrater sans acrobaties.

Inconvénient d’une si faible pente : cela donne un total assez respectable de 287 km. Corollaire : la durée. J’ai mis 17h55 pour 9064 m+, inclus 3h30 de pauses, pour me ravitailler, mais aussi pour discuter avec les gens. En effet, il y a un village au sommet de la bosse et beaucoup de monde se trouvait dans son jardin pendant cette belle journée fériée et ensoleillée. Et on m’a beaucoup parlé et encouragé, merci !

L’effort : j’ai visé 80% de mon FTP (=316 watts), soit 250 watts. C’est plus haut que la zone Endurance, dans le bas de la zone Tempo. Départ à 5h30, je me suis efforcé de me freiner pour ne pas partir trop fort. Au point du jour, la température de 4°C m’a incité à accélérer un peu pour me réchauffer, 260 à 270 watts. Durant l’après-midi, 26°C, j’ai eu chaud. Pour ne pas forcer et me mettre dans le dur, j’ai tourné à 200/220 watts confortables, en moulinant en attendant que la température baisse. Et pour les 2000 derniers m +, de nuit et à la fraiche, j’ai pu remettre à 80 %/250 watts/70 de cadence. J’ai donc varié la puissance et la cadence, ce qui m’a aussi permis d’économiser les jambes et éviter la monotonie.

Je n’ai pas eu de séquelles ni de grosse fatigue les jours suivants : Cricri content, il a bien géré le truc :D . Je compte refaire un Everest en mai ou début juin, mais sur une montée de 1000 m, car l’effort sur une si longue bosse n’est pas le même selon moi. La pente sera de 8% et plus, pour diminuer le kilométrage et la durée.

Donc suite au prochain épisode.

Si quelqu’un ici a de bons conseils basés sur l’expérience, qu’il n’hésite pas à partager.

A+
Cricri

Ce message a été modifié par Cricri Damour - 26 avril 2021 à 23h48.

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#8 L'utilisateur est hors-ligne   Monacall 

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Posté 27 avril 2021 à 07h15

Je n'ai pas grand chose à te dire si ce n'est:

Chapeau et Respect!

Hâte de lire ton CR sur la version "montée longue" ;)
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#9 L'utilisateur est hors-ligne   macmini95 

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Posté 27 avril 2021 à 19h01

Respect en effet :P
Un truc de fou !
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#10 L'utilisateur est hors-ligne   kouros 

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Posté 27 avril 2021 à 19h16

Ça laisse pantois, respect !
;)
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#11 L'utilisateur est hors-ligne   grossac 

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Posté 28 septembre 2021 à 17h59

Salut à tous, d'autres retours d'expérience sur l'everesting?
Ca me tente ce genre d'expérience, juste pour voir jusqu'où mon corps peut aller :)
0

#12 L'utilisateur est hors-ligne   Armando46 

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Posté 28 septembre 2021 à 19h40

Bravo !!!!

Prochain défi peut être pour moi. On va attendre 2022. J'ai l'embarras du choix question bosses par chez moi vraiment juste à côté en plus j'en est 7-8 va falloir que je fasse mon choix :lol:

Ce message a été modifié par Armando46 - 28 septembre 2021 à 19h41.

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#13 L'utilisateur est hors-ligne   Cricri Damour 

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Posté 28 septembre 2021 à 22h53

Un Everesting version "montée longue", que j'ai réalisé le 29 mai. C'est un copié collé de mon blog, les graphiques, photos et film en moins:

https://christophequ....wordpress.com/

Le 10K est le grand frère de l’Everesting. Il s’agit de monter et redescendre la même bosse jusqu’à atteindre le dénivelé du Mont Everest, à savoir 8848 m, puis de continuer jusqu’à 10000 m. Plus simple, ça n’existe pas.

https://everesting.cc/

C’est donc ma deuxième expérience sur ce genre d’idiotie, après l’Everesting du 2 avril. Je place ce 10K dans ma préparation pour la Hope 1000, un ultra VTT de 30000 m de dénivelé. Je n’ai donc aucun objectif au niveau temps ou vitesse. L’épuisement ou l’hypoglycémie est exclue.

Contrairement au 2 avril, ici j’ai choisi une pente beaucoup plus longue et plus raide. Il s’agit du col du Lein depuis Saxon (Valais, Suisse) dans sa partie goudronnée. 1142 m de dénivelé et 8,7 % de moyenne, à enchainer 9 fois.

Et comment c’était ? Et bien j’ai trouvé mon 10K bien plus difficile que mon Everesting. Et pas seulement à cause des 1152 m supplémentaires.
La pente moyenne est de 8,7 % contre 6,3, avec des passages à 12 %, et l’effort plus long par montée, 1h22 contre 14 minutes.
Avec le recul, mon Everesting d’avril était une journée de promenade, alors que le 10K beaucoup moins.

Mon véhicule de ravitaillement est garé au sommet. Je n’y passe donc qu’une fois, et pas deux s’il était placé au milieu ou au 2/3. Par conséquent, je transporte tout sur moi, habits, nourriture et boisson pour une durée de 2 heures. Je suis donc plus lourd.

Stratégie d’alimentation: 1 gel au milieu de chaque ascension, un autre au sommet. Une banane par montée, des barres de céréales en appoint si nécessaire. Au véhicule, salade de pâtes/jambon/oeufs/cornichons/saucisson/fromage, de la viande séchée, des sandwichs au jambon, au fromage ou au salami, des petits biscuits salés, du chocolat. Boisson: du Sprite du Rivella ou du Coca au ravitaillement, puis pour les 3 dernières grimpées, 2 décis de Coca par gourde. Contenu des gourdes: boisson d’effort Sponser Long Energy dosée 1/2 ou 2/3 des préconisations du fabricant, plus un demi comprimé d’électrolytes. J’utilise 2 gourdes de 8 dl. Dès la mi-journée, vers les 2/3 de la montée, je récupère la gourde pleine que j’avais déposé à la descente, pour économiser du poids. A 10 minutes du sommet, il y a une fontaine, le seul endroit où trouver de l’eau. Je m’y suis arrêté quelques fois pour éviter la saturation du goût sucré.

Mon braquet le plus petit est identique à l’Everesting, à savoir 34/34. Sur cette pente, il ne me permet pas de rester dans ma zone de puissance d’endurance (maximum 237 watts). Dans les parties les plus raides, je suis même obligé de fournir un effort proche des 300 watts.
Sur mon Everesting, c’est moi qui décidais de la puissance, sur mon 10K, c'est la pente qui décide à ma place combien je dois fournir de watts et quand je dois me mettre en danseuse.
Pour ces raisons, mon 10K est plus difficile que mon Everesting.

Départ vers 6 heures du matin, en commençant par une descente à la fraiche.
Les trois premières montées s’enchainent avec une grande régularité : 1h51 l’aller-retour à 30 secondes près, y compris une pause de 7 minutes pour le ravitaillement au sommet.
Midi, la pause se prolonge un peu, le temps d’avaler quelques pâtes.

Quatrième montée : en bas il fait chaud, je me sens un peu vaseux et dois un peu piocher. Je diminue ma vitesse pour ne pas me griller. Mode patience sur ON.
Cinquième montée : pire que la précédente, je me demande même si je vais arriver au bout. Je ralentis encore.

Sixième montée : je prends tout mon temps pour filmer, prendre des photos. Je ne veux pas forcer physiquement et mentalement. J’essaie de baisser ma cadence de pédalage en dessous de 60 rpm pour rester le plus bas possible dans les watts. Manger et boire régulièrement, mais pas trop non plus.

Septième montée, début de soirée, baisse des températures et gros regain de forme.

Huitième montée, de nuit, j’ai mon rythme « facile » et franchis les 8848 m en 17 heures, contre 18 heures la fois précédente. Et en 199 km au lieu de 287.

Neuvième montée, sur ma lancée, je passe les 10K en 19h35.

Ma conclusion : un Everesting sur une courte montée pas trop pentue est bien plus facile que sur une montée longue et plus raide, malgré une durée supérieure.
La récupération sera bien plus difficile qu’après l’Everesting. J’ai beaucoup plus appuyé sur les pédales avec une cadence plus faible, et cela plus longtemps par montée. Mais cet effort sera payant pour la Hope 1000, car j’ai exercé la manière de grimper des pentes raides sur la fatigue avec un gros braquet sans me démonter les articulations.

@grossac: sur un rythme endurance, le corps peut aller indéfiniment, si on est capable de s'hydater, se nourir et digérer, selon moi (avec bien entendu une base d'entrainement solide). Le facteur limitant étant le mental, ainsi que le temps à disposition.

A+
Cricri

Ce message a été modifié par Cricri Damour - 28 septembre 2021 à 23h35.

https://christophequibouge.wordpress.com/
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#14 L'utilisateur est hors-ligne   Armando46 

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Posté 29 septembre 2021 à 06h19

Bravo :)
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#15 L'utilisateur est hors-ligne   Titi95 

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Posté 24 août 2022 à 13h35

Bravo pour vos everestings !

perso ca me tente aussi et pense le faire mi décembre sur Zwift dans huez, je vous tiendrais au courant ;)

Ce message a été modifié par Titi95 - 24 août 2022 à 13h36.

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