35000 kms plus tard, je pense qu'il est temps de le mettre à la retraite pour quelques raisons, irrationnelles ou non.
La première: un JRD c'est maintenant un objet de collection, donc risquer de l'abîmer, de le casser ou autre ne m'enchante guère.
J'ai pris énormément de plaisir à son guidon, je commence à en avoir fait le tour, trouvé ses limites, donc il finira accroché au mur du salon en guise de déco (c'est madame qui en a eu l'idée!
).Du coup, après avoir regardé à droite et à gauche comment m'en faire un second, je me suis tourné vers Jean Pierre qui saura fabriquer à coup sûr ce fixe de la maturité comme je l'appelle!
Ces quatre ans d'expérience m'ont montré deux trois erreurs à ne plus commettre.
Les cadences de pédalage élevées sur un fixe nécessitent un cadre qui soit assez bridé et rigide.
De plus, l'entraxe 120mm classique sur un fixe ne permet pas de monter un pédalier de route à cause de la ligne de chaîne, du coup on est obligé de se cantonner à un pédalier pour axe carré un peu guimauve.
Et enfin, en fixe les freins sont beaucoup plus sollicités qu'avec une roue libre (si on veut préserver ses genoux), donc le prochain sera en disques.
Après avoir étudié la question et envisagé un cadre en aluminium, c'est vers l'acier que je vais me diriger.
J'ai un bon souvenir d'un Cotic en Reynolds 853, donc ce sera le même type de tubes pour mon futur fixe.
La rigidité sera donnée par un boitier en T47, une douille conique et un axe arrière en 142x12 via des pattes coulissantes.
Concernant la mise en oeuvre, je ne voulais pas de soudo brasage, donc le cadre sera soudé au TIG sous Argon, de manière à préserver l'intégrité des tubes.
Voilà une esquisse du cadre dont la géométrie est similaire au titane.
Sobre et classe !
