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  1. Vélo de route... avec pneus à crampon.

    06 novembre 2023 à 12h43

    à propos du Vélo de route... avec pneus à crampon.
    L'équivalent du VTT des années 80 n'existerait donc t-il plus?!

    Image IPB

    Je me suis heurté à l'incompréhension, changement d'époque "modernité" en évoquant ce concept, à tel point que je me dit que ça pourrait être un sujet.

    un "Vélo de route... avec pneus à crampon"... Ce fut le VTT des années 1980, rappelez vous, ce type de vélo qui a carrément produit un engouement du vélo, qui rendu accessible à tous le vélo, un peu comme il y a peu avec l'arrivée de l'assistance électrique, mais en plus simple et sans exploitation d'énergie extérieur à la musculature, SANS TRICHER!

    Un vélo de route, mais avec pneus à crampon, cela permettait, déjà première révolution majeure, de sortir de la route: le vélo de route n'avait pas les pneumatiques permettant de fuir les routes à bagnoles, les chemins lui étaient interdit, fallait pousser.

    Ce qui différait du vélo de route aussi et surtout, qui était novateur à l'époque, souvenez vous, c'était la transmission type VTT: des gros pignons en même temps que des petits, en s'autorisant des écarts de 20% d'un à l'autre. Du coup on pouvait toujours pédaler "facile" en côte, donc passer là où on n'y arrivait pas, même en portant du poids. À l'époque, on avait encore des vélo de cyclotourisme qui parfois avec 3 plateaux, mais rarement des cassettes comportant des gros pignons, on n'avait pas la facilité, ces vélos étaient "mous" encombrés de porte bagage, garde boue éclairage, sacoche, et le vélo de course, c'était pour ceux qui parvenaient à tenir en force sur deux plateaux presque pareil (48-53 par exemple) une cassette limitée 13-23 rarement plus étagé: les braquets courts n'étaient pas disponibles, on croyait encore que pédaler fort suffisait, au tour de l'avenir (première compétition pro tentant le Grand Colombier), les coureurs coûraient à coté des vélo, ensuite sont apparu des "transmission VTT" (des "grosses cassettes") sur le matériel "de route".

    Comme c'était une base inspirée du vélo... le VTT des années 80 était adapté pour produire un effort de cycliste. Si on n'allait pas à plus de 30km/h à cause de la résistance des pneus, pour le reste, partout ailleurs, on avancait facilement, et plus facilement qu'avec un vélo de route puisqu'on avait facilement des braquets très courts (exemple 28-38-48 + 13-30 7 vitesses et roues de 26 pouces section des pneus 2 ou 2.1)

    En outre, comme la position était encore celle d'un vélo pour faire des efforts: guidon pas plus large que les épaules, et assez bas pour tirer long et fort des grands braquets dessus, ce type de vélo, dont la version moderne ressemblante est le vélo de "fitness" (pas des pneus si larges),
    Ça convenait pour randonner, même sur des parcours longs et roulant tel que digue avant qu'on les goudronne pour en faire des vélo-routes. On retrouve peut être de ça en vélo gravel encore un peu comparable.

    Le VTT actuel n'a plus rien de comparable d'où la confusion sur appellation même: le VTT a évolué vers l'excellence en franchissement de terrain et est devenu une moto "à gravité", mû par la gravité, aussi performante voire plus maniable qu'une... moto cross, trial ou enduro. Par contre propulser musculairement cet engin reste possible, mais c'est secondaire, fatiguant, ça ne convient pas pour faire des grande distances. je ne considère plus ça comme un "vélo".

    Ce type de vélo a t-il un équivalent moderne?

    Il semblerait que ce soit le gravel, à la différence près que c'est un produit bien plus onéreux et moins basique, il y a peu de cas (peut être vous en trouverez à dire), qui comportent des transmissions à base solide
    - pas plus que 7 pignons chaine large quasi inusable (en particulier pas trop besoin de lubrifiant spéciaux)
    - 3 plateaux (c'est obligé puisqu'on n'a pas beaucoup de pignons)
    - grande chappe de dérailleurs gros matériel, quasiment inusable, la chaine et les pignons peuvent durer une décennie d'usage sans remplacement.
    Ce type de vélo sert encore à des tas de gens pour circuler dans les rues. Mal entretenu, mais qui résiste. Le coté utilitaire et simple permet à ces vélos de survivre ainsi à cet usage négligeant, je constate que il est souvent encore le vélo dominant quand on n'est pas en vélo électrique assisté...

    Les freins à tirage central sur jante sur patin et le 3 fois 7 faisaient le taf. À l'entretien, c'est près de 5, voire 10 fois moins cher. On constate que ça ne se fait plus neuf, ou du moins en bas de gamme.

    On a à notre époque
    - 10, 11, et même tendance 12 ou 13 pignons
    - 2 plateaux mais de plus en plus un seul
    - Une transmission s'usant vite dont les éléments surtout en 13 vitesse sont très cher.
    - freins à disque obligatoire
    - jante compatibles tubless obligatoires (complique le montage de pneus "basiques" qui doivent être "claquées" quand même)

    Que connaissez vous en "moderne" qui corresponde au mieux au VTT des années huitante?
  2. 3 fois 12 vitesses, le 36-48-56 avec cassette 12-36

    05 septembre 2023 à 17h23

    parallèlement je remet à jour cette synthèse de brouillon http://thevenet.jean...le-plateau.html

    3 fois 12 vitesse cassette 12-36

    Plateaux 36-48-56
    écarts entre plateaux 33% entre le 36 et 48 et 16.6% entre le 48 et 56

    Cassette 12-36
    12-13-14-15-16-17-19-21-24-28-32-36

    Pour une pratique de vitesse en terrain plat d'entraînement ciblé, ou en terrain de type faux plat: particularité d'un très faible pourcentage d'écarts entre pignons à utiliser avec le grand et le moyen plateau = équivalent le 48-56 comme avec une cassette de contre la montre: le plateau de 56 optimise les vitesses de l'ordre de 40 km/h à cadence élevée vers le pignon de 16 (c'est comme avec le 50/14), mais sur une zone d'écart entre pignons approchant les 6% d'écart et avec un peu plus de rendement pour la pratique de la performance et un plus faible écart avec les pignons adjacents pour chercher la bonne cadence quand on est proche d'une limite (seul, vers 40km/h, on est près du seuil). Les pignons suivants (plus petits permettent de gérer l'aspiration du peloton, ou de véhicules, le vent dans le dos, les faux plats, et le 56/12 est proche du 50/10 ou 53/11)
    Notons que c'est pour un niveau quasi pro, amateur confirmé, plus dans le but de permettre une pratique précise et de bien s’entraîner.

    Pour une pratique de montagne difficile, ou de grande randonnée, d'ultra, pourcentage relativement important entre les pignons, on bascule l'usage sur du moyen et petit plateau = équivalent le 36-48 avec une cassette "montagne", on accède à un rapport 1 sur 1 qui est absolument passe partout avec un vélo de route léger.

    le plateau de 48 en position centrale permet un usage assez généraliste (avec un croisement qu'on accepterait en monoplateau si on pousse à droite), tel un grand plateau pas trop grand hors de la pratique de performance, et associé au 36 et à la partie de cassette pourvue de gros pignons, on se retrouve partant de ce "moyen" plateau de 48 et du 36 comme lors de l'usage d'un double compact "classique" avec une cassette compatible pour la montagne, on n'est pas limité par un choix de trajet, on aura toujours ce qu'il faut pour être dans son effort choisi.

    plus dans un but de permettre une pratique précise, de bien s’entraîner... Un pro en compétition ne recherchera certes pas ça: le 48 trop grand ou le 36 trop petit deviendrait un 40 ou 42 par exemple, il utiliserait habituellement plutôt un 39/23 au lieu de "nous" un 36/36 car il passera à 400 watts: disposer de cette particularité montagne, c'est pour cibler des zones d'entraînement modérés, rester en endurance, ne pas se flinguer à la longue sur un col, quelque soit le terrain, au lieu d'avoir à "forcer".

    écarts entre pignons
    pignon de 12
    8.3 %
    pignon de 13
    7.6 %
    pignon de 14
    7.14 %
    pignon de 15
    6.7 %
    pignon de 16
    6.2 %
    pignon de 17
    11.7 %
    pignon de 19
    10.5 %
    pignon de 21
    14.2 %
    pignon de 24
    16.6 %
    pignon de 28
    14.2 %
    pignon de 32
    12.5 %
    pignon de 36

    il se trouve que le 48/17 qui est centrale, correspond bien aux vitesses usuelles entre 20 et 30km/h, moyen plateau, position centrale sur la cassette, adaptée à la traversée d'une ville par exemple.
    Le moyen plateau serait pour la plupart des parcours. Si on trouve que c'est trop dur en côte, on peut oser passer le petit plateau, si on trouve que c'est un peu minimum sur une bonne route bien linéaire qui permet la prise de vitesse, on peut se risquer à explorer le coté gauche de la cassette avec un vrai grand plateau, aussi grand que celui que vous avez rêvé d'avoir quand vous regardiez les coureurs qui font leur masse à la télé.

    Pourquoi ça n'existe pas?!
  3. Adapter la pratique sportive au nouveau climat

    31 juillet 2023 à 07h39

    Pour lancer ce débat, voici une page vielle de près de 10 ans que j'ai ressorti
    http://avironplaisir...eau_climat.html

    Citation

    La revue des entraîneurs fait la constatation que, en faisant un B2 (puissance 250 watts typiquement) de 30 minute en salle, avec une température de salle de fitness (20° à l'ombre), cela équivalait à faire 8km de course à pieds par 35°!
    On peut imaginer ce qui se passe, en faisant avec léger vent pour, un B2, par 25° au soleil.


    L'aviron c'est un peu comme du vélo en côte ou du vélo d'appartement (puissance en continu, ventilation faible)
    le B2 correspond à monter un col, c'est un effort entre les 2 seuils ventilatoires vers 85 à 90% du métabolisme, typiquement 20 pulses en dessous du maximum.

    *

    Citation

    depuis 2002 filtres sur les cheminées d'usines, moteurs qui ne fument plus "dans le visible" et ça se voit dans les glaciers un an après la prise de décision


    Ça on a oublié et on en parle plus jamais, pourtant l'effet a été brutal et fort et décrit dans quelques publications, vu sur ARTE que cela était de l'ordre de +16% de puissance de rayonnement direct solaire quand l'air est propre, les fumées coutaient 16% de rayonnement solaire en Europe et aux USA et 30% en asie, de quoi perdre une récolte de riz (mais ce n'est pas dit que ces fumées ont un effet sur l'effet de serre l'effet de serre est peu affecté, sinon, on verra un décrochement des courbes. Arrêter d'enfumer l'air a fait un changement brutal dans le ciel de la France en 2002: un soleil bien plus vif, plus souvent comme dans l'hémisphère sud (dans les années 1990, arriver en France était dépaysant du fait de celle lumière filtrée-cuivrée particulière (un peu comme quand le volcan fume!), en 2002 ça ressemblait plus à de la lumière d'hémisphère sud).

    Je constate moi même que la limitation à l'effort est surtout thermique (je souffre systématiquement de la chaleur au delà de 20mn d'effort continu,constat que je rapproche d'une information récente disant que l'on impose des pauses thermiques de 20mn toutes les 20 minutes dans certaines professions pour éviter les coups de chaleur, 20mn correspond à la durée d'inertie thermique).

    Au TDF ils contournent cette dissipation thermique avec des tenues scientifiquement élaborées, l'hydratation constante, une alimentation scientifiquement optimisée en osmose, poche de glace, arrosés... techniquement ils sont toujours mouillés et "travaillent" au point de thermomètre mouillé, lequel, en climat tempéré, même en condition de relative canicule est plutôt bas (ce n'est pas le cas en climat tropical ou en cas de forte humidité, la canicule "humide" est bien plus dangereuse..
    Le changement climatique change beaucoup plus la T° de thermomètre mouillé que la température "normale", ce phénomène était déjà perceptible en 2004. Les température deviendrons létales dans certaines zones de la planète avec le changement climatique selon le phénomène des "canicules humides", et pas forcément pour des températures pas si extrêmes d'apparence (37° en canicule humide peut être létal; si on reste dehors, on meure en quelques heures)

    Citation

    Les agressions climatiques qui ont évolué vers une augmentation sont justement le
    -rayonnement solaire augmenté depuis 2002 filtres sur les cheminées d'usines, moteurs qui ne fument plus "dans le visible" et ça se voit dans les glaciers un an après la prise de décision
    Attention, il reste de la pollution, mais elle est invisible car elle ne réagit pas avec la lumière.
    à cette dose accrue de lumière, s'ajoute les effet du manque d'azone en altitude: il y a aussi encore plus d'ultraviolet.
    il n'y a pas d'arbres qui poussent sur l'eau, et de plus l'eau est un miroir: il y a deux soleils, celui qui est au dessous du bateau, et l'autre.
    - la température de thermomètre mouillé a beaucoup augmenté: alors qu'en 1990 il était rare de monter au dessus de 12, des valeurs de 18 à 20 sont courantes en été, et 12° est déjà atteint en mars-avril: c'est cette température qui est celle ressentie par l'athlète qui transpire: or, l'athlète a besoin, vers 3 watts/kilos, en situation normallement ventée et dans un air entre 15 et 20° d'une température de thermomètre mouillé de l'ordre de 7°, et vers 4 watts/kilo, de 4° pour trouver un équilibre thermique. au dessus il y aura un petit inconfort thermique, mais à partir d'un point de rosée de 12, il peut y avoir surchauffe, même par temps couvert, même si il fait relativement frais.
    Pour avoir cette information mouillez un thermomètre d'un linge humide et mesurez, ou écoutez les tour de contrôle des aéroport en AM vers les 120 MHz, ou décoder les stations SYNOP en radio télétype vers 10.108MHz...

    ......

    Les erreurs liés au stage d'avril (et à cette période).
    Le décalage horaire fait souvent oublier un détail de taille: midi, c'est le milieu de la journée: si on l'oublie on risque de programmer les entraînement trop près de midi heure solaire. Or, en avril l'angle solaire est déjà équivalent à celui du mois d'aout avec en plus, une désadaptation de la peau. Vu le retrait du filtre de protection solaire due à la fumée des usines, vu l'intense chaleur parfois des mars, on peut considérer que symétriquement à midi, il faudrait éviter 2h avant et 2h après midi, soit 4h de pause entre 10h solaire et 14h solaire, ce qui donne entre 11h30 à 12h30 suivant Est Ouest France, jusqu'à 15h30-16h00: éviter d'aller s'exposer au soleil.
    Avec le réchauffement climatique avril ressemble au moins d'août du "climat d'avant", surtout en ce qui concerne la température de condensation. Or, on demande alors, un entraînement en condition estivales dans un esprit d'entraînement quasi hivernal: problèmes de dissipation thermique chez les plus endurants.
    en athlète faisant en B1 220 watts par exemple doit dissiper 660 watts de chaleur.
    là ou un sédentaire est juste bien en bras de chemise, lui ressent un excès thermique correspondant à +15°, c'est comme si pour lui il faisait 15° de plus.
    d'où, confort thermique vers 5° une fois l'effort maintenu durablement, en salle, avec ventilateur, et des problèmes si il fait seulement 20° auquel le soleil semble en ajouter 10, et l'effort 15, c'est comme 45° sans effort.
    La revue des entraîneurs fait la constatation que, en faisant un B2 de 30 minute en salle, avec une température de salle de fitness (20° donc à l'ombre), cela équivalait à faire 8km de course à pieds par 35°!
    On peut imaginer ce qui se passe, en faisant avec léger vent pour, un B2, par 25° au soleil.

    Ceci n'est pas évident à piger.
    - on a pris l'habitude de ne pas se méfier du climat, ça serait faire du chiquet, or, en moins de 10 ans nous avons changé d'ère: nous étions au quaternaire, maintenant nous somme au quinténaire... déjà des hausses locales de plus de 4°, et en ce qui concerne la température de condensation 7°
    attention... quand on parle de température moyenne, ça semble pas beaucoup, un degré par ci ou par là, mais en fait c'est surtout l'irrégularité qui augmente: c'est à dire que les écarts de températures sont bien plus importants.
    - on confond les courses et les entraînements: un entraînement fait 50 à 80% de la puissance d'une course mais dure 5 à 10 fois plus longtemps, et fait donc cumuler bien plus de chaleur (entre 3 et 7 fois plus), et surtout, un entraînement est répété au quotidien ou presque...





    Créez une bagarre: introduisez des athlètes dans une salle de fitness

    Citation

    La neutralité thermique s'obtient torse et jambes nu (on garde juste un cache sexe) par 28° au repos (équilibre thermique sans lutter ni contre la chaleur ni contre le froid, exposé à l'air)

    Partant donc de la neutralité thermique, considérons que si on est nu, chaque fois que l'on produit 10 watts de plus, on se sent bien avec 1° de moins, ou 0.5° de moins si il y a du vent.

    Ainsi, en marchant simplement, 50 watts, on reste bien pour 23°, 26° si il y a du vent.

    En salle ou dans un espace fermé, il n'y a pas de vent. Nous voyons souvent des salles de fitness chauffées à plus de 20° et pourtant "personne" se plaint. En effet, les clients sont en général des non adaptés à l'effort qui n'ont que 75 watts en endurance, 7.5° de moins en dessous de 27 donne le confort vers 20°. Mais souvent ils ne pratiquant pas assez longtemps pour vaincre l'inertie thermique de leur corps (ils restent rarement plus de 15mn sur les ergomètres), ils ne demandent même pas cette température, parfois la salle est à 22°, pour pas prendre fois dans une petite tenue plus confortable.

    Introduisons en hiver des "vrais" sportifs dans une telle salle.
    Une personne délivrant 150 watts pendant une heure exigera pour ne pas suer une température de 13°, mais à la rigueur il supportera avec un ventilateur 17, transpirera d'une façon encore supportable à 20°, il pourra rester mais commencera à râler et finira un jour par aller baisser la chaudière un petit chouye, discrètement.

    Mais celui qui fait 250 watts en endurance ne sera à l'aise que 10° plus bas que celui qui ne fait que 150 watts, 15° plus bas que celui qui fait 75 watts, à la rigueur, avec un ventilateur le ventilant complètement aussi bien que le ferait le vent en extérieur ou une soufflerie d'essai, il pourrait n'exiger que 13° de moins que 27° soit 14° mais en pratique un ventilateur ordinaire ne refroidi pas si bien, en tel cas en dessus de 5° l'athlète commence à puer.

    Cependant il ne souffrira pas encore trop en transpirant, mais 10° sera la limite du supportable et il devra agir pour préserver la qualité de sa pratique. L'athlète, de plus, est très exigeant, il doit en effet s'entraîner parfaitement bien (l'entraînement en situation de souffrance thermique étant dommageable à l'athlète): il y a un enjeu qui consiste à réussir la saison: il impose alors une salle à 10° pas plus!

    Seul moyen pour résoudre le problème: les autres feront leur sport habillé dans une salle qui "caille" vraiment, refroidie à 10° au moins.

    Si les autres refusent de refroidir la salle, l'athlète n'a plus qu'à déménager, et sortir alors la machine pour "ramer" dehors en petite tenue, sous la neige, si il n'y a pas de vent, il sera à l'aise même par 0°, mettant à mal l'électronique ou la mécanique de la machine alors en contact avec l'air humide ou même des intempéries: on lui fera savoir, et ça fera des histoires.

    Avouez que ça fait désordre.


    Quand pensez vous?
    Si jamais ça arrive: qu'en pensez vous?
  4. Largeur du cintre de route

    09 avril 2023 à 07h54

    Rien vu sur un élément pourtant crucial en remontant le faux rhum: la largeur du cintre de route.

    Je constate un gain énorme d'aérodynamisme si je casse les poignets mains en bas sur le cintre pour ramener les bras sur l'intérieur, je compense la différence de roulage de marathon+ 32mm par rapport à des pneus roulant du genre Lithion 23mm et retrouve une facilité équivalente sur les parcours routier, la sécurité des pneus renforcés en plus. Le sillage des bras s'alignant plus sur les jambes est une économie de freinage aérodynamique efficace qui permet une position efficiente même sans trop se plier vers l'avant (ma différence dos-selle cintre dans potence étant 7cm).

    La position des poignets serait plus naturelle pour obtenir cet aérodynamisme avec une largeur de cintre de 38 plutôt que 41 actuel (bien comme la largeur de mes épaules). Mis à part l'aéro, c'est le guidon parfait. Le seul justificatif de rentrer un peu plus les bras sur l'intérieur étant motivé par le gain aérodynamique..
    C'est un gain comparable à celui d'enlever un anorack à manche longues ou de mettre des pneus fins, donc primordial.

    Comme on fait des sacrifices important pour gagner des watts sur les pneus au point de rouler avec des vélos non-fonctionnels (qui ne peuvent plus passer sur des routes au mauvais revêtement ou dans des rues défoncées), dans le domaine des vitesses de 30 km/h ou au dessus, avoir un tel gain sur le guidon au point de compenser la perte de roulement obligatoire de pneus renforcés me semble un grand enjeu.

    il faut aussi un drop important Pouvoir être mains en bas sans avoir à trop fléchir les bras pour descendre permet d'aligner leur sillage sans faire entrer les coudes en collision avec les genoux en les pliant (quand le guidon est trop haut les bras se plient plus).

    J'ai bien l'impression qu'un cintre plus étroit aurait beaucoup d'avantages: meilleur aérodynamisme, un peu plus de rigidité, je n'ai pas l'impression que ça nuirait à la tenue de route, c'est difficile à dire sans essayer. Mais ce qui m'a révélé le contraire, c'est l'effet d'un guidon un peu plus large (44cm au lieu de 41) et avec la tendance de guidons évasés, plus larges en bas qu'en haut, avec peu de drop, qui m'ont fait sentir clairement ce qui n'allait pas qui plombe la performance d'un gravel quand il fallait faire de la route (alors que les pneus ne sont pas tant responsable que ça si ils ne sont pas cranté-agricole, c'est la position qui est la plus déterminante)
    Il me semble que le guidon plus large est moins stable en côte avec mains en bas (une position que j'ai souvent sur les forts pourcentage).
    Je tiens mieux dans les chemins en pente avec le vélo cross cintre largeur 41 qu'avec le gravel largeur cintre 44 (tous deux cintre de route), alors que le gravel a des pneus plus gros ça devrait être le contraire.
    Utilisant forcément le vélo comme moyen de transport avec toujours des portions de route à faire, l'handicap du guidon large dans les montées et sur les parcours roulant me semble plus lourd que le gain de confort que je ressens un peu en descente.
    (en grande descente je tend au contraire à privilégier les position aérofreins, ça limite la prise de vitesse et économie un peu le freinage)

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