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Sujets que j'ai initié

  1. Vélo de route et comportement

    29 décembre 2023 à 11h39

    Salut à tous,

    Je me suis inscrit sur ce forum spécifiquement pour vous parler du présent sujet : le vélo de route sur la route.

    Jusque-là, j'étais pratiquant du gravel. Déjà parce que c'est un super vélotaf : confortable, pratique et performant. Lorsqu'il y a trop de voitures, je peux bifurquer par les chemins. D'ailleurs, j'aime bien me passer par les chemins tant que cela reste raisonnable. Des fois, pendant l'été, certains chemins de terre me secouent trop la tête et je ne les emprunte plus durant les sécheresses. D'autres sont trop cassants. Certains sont clairement destinés à s'amuser avec un VTT. Ça donnait des balades moitié chemins au mieux. Plutôt 20% en moyenne. Enfin, il y a soucis de pneumatique. Meilleurs sont mes pneus pour le gravier, moins bons ils sont sur le bitume.

    Comme je roule une cinquantaine de kilomètres par jour, plutôt vers la soixantaine que la quarantaine, j'avais émis l'idée que le vélo de route me collerait bien pour son roulant. Ça serait super pour bien s'entrainer. Le vélotaf ferait du vélotaf et de la balade et le vélo de route serait prêt pour les entrainements. Pas besoin de demander à mon gravel de tout faire au mieux, ce qui n'est pas possible.

    Suite à un sale coup du sort, je sortais d'une hospitalisation. Pour remonter mon moral faiblard, voilà qu'on m'offre un vélo de route. Il est bien. Il est beau. Il roule bien et il est à ma taille. Que demande le peuple ?
    Ce n'est pas aussi simple d'être heureux, semble-t-il. J'ai le sentiment que l'on m'a volé mon sucre d'orge.

    J'ai repris le vélo après quelques semaines d'arrêts et ça s'est bien passé. Les performances sont au rendez-vous et je continue sur ma lancée. Mon vélo de route devient un bon partenaire et nous avons déjà de bons moments ensemble que je n'oublierai pas. Il y a une ombre au tableau qui me ravit pourtant, tous les bons moments passés ensemble : les conducteurs d'engins motorisés. Comment est-il possible d'être toujours autant désagréable et volontairement dangereux ? Je me fais klaxonner sans raison. J'ai mon éclairage, je suis visible, je roule à droite, personne en face. La voiture arrive et klaxonne. Sans raison. Puis ça se reproduit ci et là. Certains me frôlent même en klaxonnant, afin de manifester leur mécontentement.

    D'autres ouvrent les fenêtres pour faire des remarques désobligeantes et me rappeler que je ne devrai pas être sur la route, mais sur une piste cyclable (même s'il n'y en a pas ou si elle est carrément de l'autre côté de l'intersection), ou que les cyclistes, "y'en a marre". Ca me surprend parce qu'en 3h de route, je ne croise que deux trois cyclistes souvent. J'aimerais savoir comment ils en rencontrent autant. En revanche, des personnes désagréables et dangereuses, je ne fais qu'en croiser.

    Peut-être que c'est ma silhouette ? Mon casque ? Mon allure ? J'ai demandé à d'autres cyclistes. J'en ai le cœur net : ils vivent la même chose.
    Ces deux mois de cyclisme sur route m'ont déjà dégoûté. Tout finit toujours en altercation, même si je ne demande rien. J'ai essayé d'ignorer le comportement des usagers, mais c'est difficile. À force de se faire harceler, j'ai besoin de réagir et de me défendre. Être opprimé à longueur de temps, ça finit par faire des dégâts.

    Tous mes bons moments s'envolent. Je rentre chez moi, frustré, froissé, énervé, humilié. Je n'ai que leurs sales paroles et leurs mauvais actes en tête. Je devais être détendu, prendre une bonne douche et faire des étirements. Non. Je vais plus mal que si je n'avais pas roulé.

    Je me décidais à répondre ouvertement. Je descendais du vélo et je les invitais à se comporter ouvertement comme des brutes comme ils le désiraient. Le pire, c'est que beaucoup ne devraient même tenter d'en arriver à ça étant donné leur forme physique. Étrangement, aucun ne sort de son véhicule. C'est plus simple de faire l'excité dans son armure et de mettre les gaz ensuite. J'ai mis de sacrés coups dans les voitures, à en avoir carrément mal aux mains. Enfin, un véritable cas social. J'étais devenu exactement ce que je détestais chez eux. Leurs provocations et leur violence quotidiennes ont totalement eut raison de mon mental.

    Plusieurs groupes d'individus, quelques que soit leur biologie ou leurs aspirations, sont défendus, car reconnus comme minoritaires. Émettre un jugement déplacé aurait de graves conséquences immédiates. Concernant les cyclistes, pas grands choses. Il semble que subir l'humeur des automobilistes soit mérité. Aucun risque à faire ça. À la rigueur, je pense que je serai puni d'en coller une à un chauffard plus que lui d'avoir tenté de me renverser. Pour éviter que ça ne dérape, j'ai déjà raccroché.

    Depuis, je culpabilise. Je suis triste de ne pas pouvoir profiter de mon vélo comme je le voudrai. Je me dis que je vais reprendre le gravel dans les petits chemins, tranquillement, loin de toute cette folie. Ce pauvre nouveau venu va moisir dans le garage, à prendre la poussière. Je regrette d'avoir voulu la route. J'aime sa nervosité et son roulant, mais je crois que les conducteurs d'engins motorisés aiment encore plus la nervosité et la route.
    Je me demande, tout de même, comment on a pu en arriver là. Quand j'allais à l'école à vélo, dans ma jeunesse, on voyait un con de temps à autre. De nos jours, ce serait folie de faire le même trajet. Ou ça nous aurait peut-être mieux forgé à cet enfer quotidien.

    Actuellement, je suis redevenu calme. Je suis aussi déprimé.

    Vous vivez ça comment ? Vous y arrivez encore à rouler sur la route ? Et oui, je choisis déjà des routes et des horaires peu fréquentés.
  2. Présentation Roulibre

    29 décembre 2023 à 09h19

    Salut à tous :)

    Je suis Roulibre et je souhaite rejoindre votre communauté pour partager des histoires de deux roues (musculaires).
    J'ai 39ans et je suis très sportif : je ne tiens pas longtemps en place sans activité. Je m'entretiens en faisant de la course à pied, du vélo et de la muscu quotidiennement.

    J'ai obtenu mon premier vélo à 5ans. J'en ai toujours eu un dans ma vie depuis lors. Je faisais du VTT détente pendant mon jeune âge et me rendait à l'école en vélo aussi.
    J'ai abandonné tout service motorisé et me suis mis à rouler de plus en plus mon vélo pour vélotaffer et me promener.

    Je suis content de ce mode de vie et du bien-être qu'il procure. Depuis, c'est une cinquantaine de kilomètres par jour que je fais.

    Au plaisir, sur le forum ou sur la route :D

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