J’aime bien cette discussion, merci les gars.
Oui, il n’y a pas qu’une vérité, chacun réagit différemment aux entrainements et a ses propres objectifs. Je précise bien que je parle de mon expérience, et de ce qui me convient à moi. Je ne suis pas un coach sportif, je ne prétends pas tout savoir ou avoir la science infuse. Ce n’est que mon point de vue.
Pour répondre aux uns et aux autres : Je mesure 195 cm, alors oui c’est clair que dans mes jambes, il y a des watts, c’est pour ça que je peux démarrer ma voiture en troisième. Inconvénient, j’ai aussi le poids qui va avec, c’est pourquoi je ne serai jamais un grimpeur.
Je suis âgé de 55 ans. Comme macmini, pendant longtemps j’ai écouté ce qu’il se dit dans les clubs cyclistes. Des dogmes genre « 1000 kils petit plateau en début de saison » ou « vélocité, vélocité, vélocité ». J’ai appliqué ces méthodes pendant longtemps, je suis arrivé à un certain niveau puis j’ai stagné. Je me suis posé des questions : mais pourquoi « 1000 kils sur le petit plateau » ? Réponse dans les clubs : parce qu’on a toujours fait comme ça.
En fait, les clubs cyclistes de la vieille Europe et les entraineurs n’ont fait que répéter des recettes vieilles de plusieurs décennies, sans jamais se remettre en question. C’est alors que les Anglo-saxons ont découvert le monde merveilleux de la petite reine. Et comme ils n’avaient pas le vécu des pays traditionnellement cyclistes, ils sont partis d’une feuille blanche, sans à priori. Ils ont eu une nouvelle approche, d’autres méthodes, et cela a payé jusque dans le cyclisme professionnel où ils sont arrivés tout devant (je ne suis pas naïf non plus, hein…).
Il y a quelques années, moi aussi j’ai laissé tomber les vieilles croyances et je me suis mis à réfléchir par moi-même (oh purée, je parle comme un complotiste). Mais pourquoi je m’entraine de cette façon ? Quels sont mes points faibles ? Le cardio, le souffle. Et mon point fort ? Peut-être les jambes, car depuis les années que je moulinais dans le vide, jamais je n’ai été limité par celles-ci. J’ai conclu qu’il fallait diminuer la fatigue cardio en baissant la cadence et augmenter la puissance. Par exemple, sur les séries de 30’’/30’’, je ne mouline plus comme un fou pour monter les pulsations au max, mais je travaille la puissance sur les pédales. Et ça a payé : sur mes courses de références, mes chronos sont descendus.
Étape suivante, j’ai investi et me suis mis au capteur de puissance. Et là encore, ça a payé : à plus de 50 balais, je monte sur des podiums !
Mon but actuellement n’est pas la compétition, mais me sentir bien sur les longues sorties. Et je le suis ! Des exemples de cette année, les watts et les pulsations en zone d’endurance, et pourtant des moyennes horaires dont je ne pouvais rêver à l’époque où je moulinais dans le vide (précision : je roule seul) :
A+
Cricri
Ce message a été modifié par Cricri Damour - 14 octobre 2020 à 15h02.